-
Par Liza Helle le 19 Décembre 2016 à 05:36
Les gens se focalisent sur la dernière seconde de vie. Je voudrais qu'ils s'intéressent à l'existence entière des animaux.
Le grand orchestre des animaux : Ici
votre commentaire -
Par Liza Helle le 18 Décembre 2016 à 05:42
Il n’y a qu’air mouillé, en bloc, terre qui pue, fumée de la chaleur, bois brûlé qui a pris la douche de la pluie ploc-ploc et les mille parfums de la Nature qui n’a pas mis de pschitt pour sentir bon la civilisation, tout n’est dans mon nez que comme une seule odeur qui ne dit rien, l’odeur du junglement. Qui ne parle pas. À quoi sert le langage dans la Jungle ? Maudit nez qui n’est pas nez, sale nez qui n’est même plus museau.
votre commentaire -
Par Liza Helle le 17 Décembre 2016 à 05:06
Toute chose à un prix ; seul l'homme, en vertu de la dignité attachée à la raison, mérite le respect, ce qui veut dire qu'il y a quelque chose en lui qu'on ne peut pas évaluer, apprécier quantitativement. Respecter un animal n'a donc aucun sens pour Kant. (...) "Ceux, dit René Char, qui regardent souffrir le lion dans sa cage pourrissent dan la mémoire du lion". Et ceux qui tentent les disjonctions kantiennes peuvent se remémorer qu'on s'est longtemps amusé à montrer des hommes au même titre que les animaux dans les zoos et les expositions universelles de l'Occident-technicien-chrétien.
votre commentaire -
Par Liza Helle le 16 Décembre 2016 à 05:27
Elle en voulait en son cœur à Julien de ne pas comprendre cela, de n'avoir point ces fines pudeurs, ces délicatesses d'instinct ; et elle sentait entre elles et lui comme un voile, un obstacle, s'apercevant pour la première fois que deux personnes ne se pénètrent jamais jusqu'à l'âme, jusqu'au fond des pensées, qu'elles marchent côte à côte, enlacées parfois, mais non mêlées, et que l'être moral de chacun reste éternellement seul par la vie.
votre commentaire -
Par Liza Helle le 15 Décembre 2016 à 05:39
Et moi, j’étais entrée dans ma cellule comme en un navire, j’y avais essuyé des tempêtes, abordé des terres inconnues, j’y avais tout perdu et tellement espéré. Comment pouvait-on tant apprendre, tant changer, tant souffrir, tant vieillir, en si petit espace ?
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique