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Par Liza Helle le 24 Décembre 2016 à 05:03
- Qu'il y a-t-il ? demanda l'esprit.
- Rien, dit Scrooge, rien. Je pensais à un enfant qui chantait un Noël hier soir à ma porte ; Je voudrais lui avoir donné quelque chose : voilà tout.
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Par Liza Helle le 23 Décembre 2016 à 05:32
Il y avait de la dureté en lui. Ses yeux se posaient sur le même monde que sa femme, mais lui n'y voyait qu’indifférence. Un labeur sans fin. Son univers à lui était implacable. Rien de bon n'était gratuit. Même l'amour. Il fallait payer pour tout, et quand on était pauvre, la souffrance était votre seule monnaie d'échange.
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Par Liza Helle le 22 Décembre 2016 à 05:21
Je veux que tu comprennes une chose dès maintenant : le mariage peut attendre. Pas l'éducation. Tu es une fille très, très intelligente. Vraiment. Tu pourras faire ce que tu veux plus tard, Laila. Je le sais. Et je sais aussi que lorsque cette guerre sera terminée l'Afghanistan aura besoin de toi autant que de ses hommes, et peut-être même davantage. Parce qu'une société n'a aucune chance de prospérer si ses femmes ne sont pas instruites, Laila. Aucune chance.
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Par Liza Helle le 21 Décembre 2016 à 05:08
Si nous avions été les protagonistes de l'un de ces films indiens qu'il nous arrivait d'aller voir, je me serais précipité dehors à cet instant. Pieds nus dans les flaques, je les aurais poursuivis en leur hurlant de s'arrêter, j'aurais tiré Hassan de son siège pour lui dire que j'étais désolé, nous nous serions jetés dans les bras l'un de l'autre. Seulement nous n'étions pas au cinéma. Certes j'étais désolé, mais je ne pleurai ni ne courus derrière eux. Je me contentais de regarder la Mustang quitter le trottoir et emmener celui dont le premier mot avait été mon nom. Hassan m'apparut brièvement une dernière fois, juste avant que mon père tourne à gauche à l'angle de la rue où nous avions si souvent joué aux billes.
Je reculai d'un pas et ne vis plus que le rideau d'argent de la pluie sur mes vitres.
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Par Liza Helle le 20 Décembre 2016 à 05:55
Toutefois, se préoccuper du sort des quelque 1,6 million d’autres espèces qui peuplent la planète n'est ni irréaliste ni déplacé, car, la plupart du temps, il n'est pas nécessaire de choisir entre le bien-être des humains et celui des animaux. Nous vivons dans un monde essentiellement interdépendant, où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit donc pas de ne s'occuper que des animaux, mais de s'occuper aussi des animaux.
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