-
Par Liza Helle le 7 Novembre 2021 à 16:27
Voilà, c'est fini... Comme dans la pub d'une célèbre marque de biscuit, la première pensée qui m'est venue en refermant ce second et dernier tome : "Dis Gabriel, tu pourrais pas les faire un peu plus longs, tes livres ?"
Oui, je sais, c'est petit, mesquin et au combien irrespectueux du travail de l'auteur, mais bon, j'aurai voulu que "ça continue encore et encore, que ce soit que le début..." ok ! J'en fais un peu trop, beaucoup. Mais c'est positif tout de même ! Vous m'avez déjà vue en réclamer plus pour un livre qui me tombe des mains ? Non ! CQFD.
Trêve de plaisanterie, j'ai passé un très bon moment à la lecture de ces deux tomes. Quel plaisir de retrouver Olen au meilleur de sa forme, Kealyn et Desmeon !
Beaucoup de choses se jouent sur un coup de dés (...). Si tu ne forces pas ta chance, l'ennemi la forcera pour toi. Et notre Maîtresse de guerre sait de quoi elle parle. Pour forcer les choses, elle va les forcer. Olen n'a qu'à bien se tenir ! Enfin, si tant est qu'il en soit capable. Je vous laisse le découvrir...
C'est quand même un sacré défit d'écriture pour Gabriel Katz, que de faire revivre dans une nouvelle histoire, 3 des personnages emblématiques de ses 3 grands succès. Je veux parler de la maîtresse de guerre, du Puits des mémoires et d'Aeternia. Sans doute avait-il, comme nous, du mal à les quitter...
Il faut lire ce diptyque en essayant d'éviter la comparaison. Ce qui n'est pas toujours facile...
¤ ¤ ¤
4ième de couv :Dans le royaume de Goranie déchiré par l’occupation, la nasse se resserre autour de la rébellion naissante. Sous la poigne du redoutable chef de guerre Akhen Mekhnet, les Traceurs sont en chasse, et la fragile résistance menée par celui qu’on appelle le Fantôme semble vivre ses dernières heures.
Mais rien n’est encore joué. La lutte se poursuit sur tous les fronts, par le sang, la diplomatie ou la trahison, de forêts en marécages, de chaumières en palais… Pourquoi la princesse Miljena, après avoir échappé à un mariage forcé, est-elle retournée d’elle-même épouser une brute sanguinaire ? Où se trouve le dernier témoin du massacre qui a donné naissance à la révolte ? Dans un jeu de miroirs et de faux semblants, le roi, le gouverneur et les grandes figures de cette guerre civile s’affrontent pour le contrôle du pays.Ce deuxième et dernier volet de La Part des ombres mènera Olen, Kaelyn et Desmeon jusqu’aux montagnes interdites de la Trace, ce royaume inconnu, tribal et sauvage, où les villes culminent au-dessus des nuages. C’est là que se jouera la dernière manche de ce vaste jeu de dupes…
votre commentaire -
Par Liza Helle le 19 Octobre 2021 à 13:58
Beaucoup d'avis dubitatifs ou négatifs sur ce dernier volet. Ce n'est pas que j'en appréhendais la lecture, mais j'avoue avoir été un peu sur mes gardes. J'avais tort ! Je me suis encore, une fois de plus, laissée séduire par cette aventure. Certes, il faut parfois la suivre Christelle Ophélie : l'endroit, l'envers, Dieu et l'Autre... Certains éléments de son histoire ne prennent toute leur ampleur qu'en fin de lecture, lorsque l'on mesure tout le chemin parcouru et se "refait" l'histoire à la lumière de ce que l'on apprend.
Ce dernier tome est sombre, beaucoup moins léger que les 3 premiers. Mais, personnellement, cela n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. Christelle Dabos nous livre un récit, une vision de ce (du) monde, sans complaisance.
Son intention n’était pas de libérer les hommes et les femmes d’une dictature souterraine, mais de ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Il s’agissait encore et toujours de leur imposer une façon de voir, une manière de faire, un mode d’emploi pour la vie. L’enfance perpétuelle, en somme.
Est-ce qu'elle a été surprise de certaines réactions de ses lecteurs ? Est-ce qu'elle s'en doutait, mais a continuer sur son idée, car c'est ainsi qu'elle l'avait imaginé ? Je ne sais. J'avoue, un moment, m'être demandée jusqu'où elle allait aller : les doigts coupés ont été pour moi, une limite franchie... Quelle était sa motivation à imposer "tout cela" à Ophélie ? Puis je me suis dit : au moins, elle ose ! Je trouve ça culotté et fort de l'assumer.
Je rêve de la Passe-miroir par Hayao Miyazaki ! Ce serait sublime !
¤ ¤ ¤
4ième de couv :
Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.
Au sommet de son art, Christelle Dabos signe le final éblouissant d’une saga devenue un phénomène et une référence de la littérature fantastique.
votre commentaire -
Par Liza Helle le 12 Octobre 2021 à 13:33
J'avais achevé le tome 2 de la Passe-Miroir en 2016. J'ai ouvert le tome 3 en pensant pouvoir reprendre le fil de l'histoire sans préambule. Au bout d'une centaine de pages, j'ai ressorti le premier tome et les ai lus les 4 à la suite. J'avais besoin de me replonger complètement dans l'univers de Christelle Dabos, me sentir enveloppée, portée par sa plume et son imagination. Je ne le regrette pas. j'ai retrouvé Ophélie avec plaisir. Plus mûre, plus combative : son exil sur Anima, et l'ennui qui l'accompagna, l'a rendue prête à toutes les audaces pour retrouver Thorn.
L'arche de Babel va l'accueillir sous le nom d'Eulalie. Elle va devoir intégrer "la bonne famille", institut de formation où il ne fait pas bon vivre, et découvrir ce qui se trame dans la plus vieille bibliothèque du monde...
La lecture est toujours aussi agréable et la puissance imaginative de l'autrice toujours au top ! Même si nous pouvons bien souvent deviner les sources de son inspiration, Christelle Dabos a su construire un monde fascinant, cruel et envoutant à la fois, qui ne peut laisser indifférent. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants ou détestables que les principaux et ont a du mal, j'avoue, à les lâcher (ou qu'ils nous lâchent...).
Il sera une fois,
dans pas si longtemps,
un monde qui vivra enfin la paix.En ce temps-là,
il y aura de nouveaux hommes,
il y aura de nouvelles femmes,Ce sera l'ère des miracles.
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient !
À suivre, donc...¤ ¤ ¤
4ième de couv :Deux ans et sept mois qu’Ophélie se morfond sur son arche d’Anima. Aujourd’hui il lui faut agir, exploiter ce qu’elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d’informations divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d’adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?
votre commentaire -
Par Liza Helle le 22 Novembre 2020 à 10:30
Chère Nathalie Bagadey,
Je viens de sortir des flammes avec Virginie. Et il me tarde, oui, il me tarde de lire la suite. Pour l'histoire en elle-même bien sûr, qui me tient en haleine et dont j'ai hâte de découvrir les prochains rebondissements, pour vos personnages évidemment : A quel prix Olivier va-t-il payer sa liberté ? Va-t-il réellement renier tout ce qu'il est ? Malheureusement, je crains fort qu'il aille jusqu'au bout et que l'oublie fasse le reste ! Pour vos brumes, qui savent si bien faire fi du destin et des lignes toutes tracées...
Les Brumes, comme à l'accoutumée, l'entourent d'un halo mouvant. Avec colère, elle en attrape une poignée et la montre à Olivier.
- Tu vois, ça ?
Elle ouvre ses doigts et le petit nuage s'évapore, disparait, pour se reformer un peu plus loin.
- Ce n'est rien. Rien de tangible. Rien de "réel". Pourquoi crois-tu qu'elles m'accompagnent partout ?
il ne répond rien, continue à la regarder calmement.
- Parce que je ne suis pas censée être là. Comme elles, je ne suis pas appelée à rester ici. Regarde les danser autour de moi. Rien n'est clair, rien n'est net dans leur sillage. Tu le sais bien...Oui, pour tout cela, il me tarde, mais pas que... Il me tarde de vous lire car je suis tellement curieuse de découvrir la manière dont vous allez vous sortir de ce second niveau de lecture (pour nous) et d'écriture (pour vous) : Je n'ose en dire plus, car je ne veux rien dévoiler à ceux qui ne vous auraient pas encore lu. Mais quelle idée brillante !
Pour finir, je vous dirais sobrement : Tenez-bon ! Il ne fait pas bon être indépendant et d'autant plus artiste, en ces temps difficiles. Et nous qui vous lisons, la seule chose que nous pouvons faire, est d'acheter vos livres, pour les lire ou les faire lire. J'espère qu'il y aura beaucoup de feuilles au pied des sapins cette année. De multiples feuilles reliées en de belles couvertures. Et que certaines auront les couleurs de Citara...
¤ ¤ ¤
4ième de couv :
Même les personnes les plus imaginatives peuvent être surprises par les caprices du destin...
Virginie n’a qu’un rêve : retourner à Citara et y vivre des moments aussi exaltants que la première fois. Retrouver sa complicité avec Schnippy, ses dons de magicienne, sa relation passionnée avec Olivier.
Mais comment réparer les dégâts lorsque, par sa faute, le rêve se transforme en cauchemar ?
Piégée par ses sentiments, elle ne réalise pas que le danger est là, tout proche.
Et qu’à trop jouer avec le feu, elle risque de tout perdre…
votre commentaire -
Par Liza Helle le 21 Novembre 2020 à 16:55
Qualité du texte, originalité de l'histoire, imagination foisonnante et plaisir de lecture : tout y est ! Pour ma part, je ressors complètement séduite, emballée, scotchée par Une autre vie à Citara ! Nathalie Bagadey ne nous laisse pas une seconde de répit. Elle nous embarque dans son monde, dans les pas - ou plutôt la tête - de Sylvine...
Sylvine est celle qui doit sauver son monde. La prédiction le dit. Tout le monde semble en être convaincu, sauf elle. Amnésique après une agression, il ne lui reste qu'une seule solution pour retrouver rapidement qui elle est et faire ce que tous attendent d'elle : Entrer en réminiscence. Là, nous allons revivre avec elle les événements passés qui l'ont érigée au rang de Gardienne de Citara. Et l'aventure commence...
Les prédictions, c'est bien beau, mais ce ne sont que des mots. La réalité peut, à tout instant, y mettre un terme définitif.
Je n'ai pas pu lâcher ce livre jusqu'au rebondissement final, qui m'a réellement cueillie ! En lisant Nathalie Bagadey, on devine ses influences, ses lectures passées. Avec finesse et intelligence, elle sait s'en inspirer et les dépasser, pour créer ses propres codes, son propre univers. Le clin d'œil est là ! Sans pastiche ni servitude. Et ça fonctionne admirablement bien...
Bravo ! Pour cette fougue, ce rythme de narration et ce sens de l'histoire, qui fait que s'arrête là ma critique, car il faut que je vous laisse, j'ai un tome 2 sur le feu ! (C'est le cas de le dire...)
¤ ¤ ¤
4ième de couv :"Vous êtes sérieux, là? Un pays entier compte sur moi pour sa survie? Vous n'avez pas des armées, des soldats, des engins de siège, que sais-je encore ? C'est n'importe quoi, votre histoire!"
Se réveiller amnésique dans un pays sur le point d'être envahi n'est pas une situation confortable. Encore moins lorsque les habitants s'obstinent à vous considérer comme l'unique guerrière magicienne capable de contrer les Maudits.
Pourtant, Sylvine n'a pas le choix. Lorsque celui qu'elle aime, le seul être dont elle se souvienne, est en danger, elle repart dans son passé à la recherche de ses pouvoirs perdus.
Pour y arriver, elle devra affronter ses ennemis...mais aussi ses propres démons.
Et si elle n'était pas l'héroïne que son monde attend ?
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique