• ...où je vous propose de suivre jour après jour mon aventure en NaNoWriMo. du 31/10 à minuit au 01/12 zéro heure, vous saurez tout ! (enfin, presque...)

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  • Vous maîtrisez tous les ressorts des technologies nouvelles, mais vous ne savez pas lire à l’intérieur de ces pages pour lesquelles vous allez livrer combat. Vous ne savez pas faire la différence entre le vrai et l’authentique. Lequel des deux choisirez-vous de préserver ? Quel œil exercé auprès de vous saura vous guider ? Et saurez-vous lui faire confiance ? Que savez-vous de la confiance, Hazya ? Avez-vous déjà été confrontée à cette obligation : devoir faire confiance à une autre que vous. Faire confiance à une autre comme à soi ? Connaissez-vous la signification de ce second prénom qu’on vous a appris à brandir comme un nom-étendard ? "Khâtema". Savez-vous ce qu’il dit de vous ?
    Certes. Je n'en sais rien. Mais je ne vois pas du tout quelle importance cela peut avoir. Hazya Khâtema, ce n’est qu’une dénomination comme une autre, qui n’influe aucunement sur le cours de ma vie, ni sur ce que je suis.
    C’est là où vous vous trompez, Hazya. Vous pensez n’être qu’une partie infime d’un rouage qui vous semble tellement anodin que vous le pensez vain. Mais ce rouage, Hazya, c’est de vous dont il a besoin et c’est la seule et unique raison pour laquelle vous êtes toujours en vie. Ici et maintenant. Si vous l’ignorez, il est de mon devoir de vous l’apprendre. Ce prénom qu’on vous a confié, que vous affichez comme le plus commun des noms de famille signifie "la fin". Pas celle qui libère et clôt dans la félicité. Non ! "Khâtema" quand tout ce qu’on souhaitait est mort à jamais et qu’il n’y a plus aucun espoir. Ce qui arrive alors, c’est Khâtema. C'est vous Hazya que l'on brandit comme un étendard de l’échec et de la défaite avant d’anéantir tout, à jamais. Les noms de familles sont une nécessité occidentale. Une obligation de notre époque. La planète est remplie de gens qui ne se définissent que par un prénom et qui ne s’en portent pas plus mal. C’est pour se conformer à ces nécessités d’une autre modernité, que Khâtema vous a été donné. À vous. Cette fillette arrivant après tant d’autres. La benjamine d’une lignée nombreuse qui a pris la place de ce garçon tant attendu. Khâtema, comme la dernière née qui anéantit tout espoir.
            Il fit une longue pause. Le regard se fit plus doux, plongé dans les yeux de la jeune fille en face de lui, qu’il pressentait plus tendue et excédée, que touchée et émue.
    Toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire. C’est ce que nous verrons ensemble, Hazya. Nous ferons émerger de la fange toutes ces vérités enfouies que plus personne n’ose dire ou écrire et je vous apprendrais à reconnaître celles qui sont “authentiques” de celles qui ne sont que “vraies”. Il appartiendra à vous seule, au moment voulu, de décider lesquelles vous choisirez de sauver. Mon rôle est de vous y préparer et de vous permettre d’effectuer ce choix avec la plus grande assurance possible. Mais il n’y a pas de formule miracle à ce jeu-là, Mademoiselle. Les lois mathématiques qui régissent notre univers n’ont que faire de la justice ou de l’équité !
    Puis je vous apprendrai la contingence et la nécessité...
             Ces derniers mots marqu
    èrent Hazya, qui comprenait de mieux en mieux où voulait en venir Monsieur Germain. Elle le comprenait et l’approuvait. Transparente”. Il ne croit pas si bien dire. L’homme à la redingote verte. Tellement transparente que j’ai l’impression que tout le monde peut lire au travers de moi, que mon vécu, mes émotions et mes pensées sont un livre ouvert pour qui sait regarder. “La contingence et la nécessité”, c’est l’histoire de ma courte vie. Apprendre la nécessité et la contingence ? Mais elles sont gravées dans ma chair et je ne connais qu’elles ! Les mettre à distance et ne plus les subir ! Si c’est ce qu’il est prévu de m’apprendre, je serais votre plus fidèle élève, Monsieur Germain. Je m’accrocherai à vos paroles et ne vous donnerai pas loisir de vous plaindre d’Hazya Khâtema, cette dernière née qui a fait fi des aléas de la contingence face à la seule nécessité qui s’est imposée à elle, la seule qu’elle connaisse et vénère : celle de rester en vie !”

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  • Bréauté-Beuzeville : second arrêt et quelques personnes à la montée. Une femme vient s’installer à côté d’elle. Elle sort une petite trousse de maquillage, au tissus rouge matelassé, taché et légèrement délavé, ouvre une boîte de fards, déplie un petit miroir de sac et commence doucement à étaler la couleur sur ses paupières. Du coin de l’œil, Hazya s’attache à la main qui dessine les courbes et accroche la couleur bleue au dessus des prunelles. Malgré le mouvement de balancier du train, le geste est sûr. Un œil. Et puis l’autre. Un trait de crayon au ras des cils. Hazya se colle à la vitre, pour ne pas gêner le dessin rapide et précis de la main qui souligne. Et le mascara suit. Un pinceau sorti du sac à main, une boîte de poudre, Terracotta, Hazya en jurerai, et le pinceau caresse sa peau, une joue après l’autre, le front, la frange relevée de la main opposée, l’arête du nez et le menton et un léger coup de blush sur les pommettes. Le bâton de rouge à lèvres, ouvert d’un coup sec, caresse les lèvres qu’Hazya ne voit pas, mais qu’elle devine. Et cette odeur légèrement parfumée et sucrée qui monte doucement dans le creux de ses narines.
    Étrange : se lever, déjeuner sans doute, s’habiller, s’engouffrer dans la voiture et se maquiller dans le train. Toujours quelques précieuses minutes de sommeil gagnées. “Elle doit être secrétaire. Peut être a-t'elle réveillé ses enfants pour qu’ils se préparent pour l’école, juste avant de venir à la gare, conduit son mari au boulot ou c’est lui qui l’a conduite au train, déposée sur le parking avant d’aller bosser à son tour. Elle doit avoir une quarantaine d’années, ni belle, ni moche. Une femme normale, quoi.” Elle se tourne vers Hazya et lui sourit. Un sourire fatigué, mais un sourire donné. Hazya lui sourit à son tour et se détourne, le nez à nouveau collé à la vitre, à regarder défiler la campagne et les champs à perte de vue. “Elle a les yeux bleus, elle n’aurait pas dû mettre un fard de la même couleur que ses yeux. Un brun doré, une couleur chaude pour relever l’éclat de son regard. J’aurai choisi cela, moi. Un brun doré, une couleur chaude pour réchauffer mes yeux.”

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  • L’ombre est massive. Rien n’est visible. La poussière des chemins s’insinuent dans tous les recoins de sa peau comme une vipère dans un cimetière. Il fait si noir et pourtant. Le soleil est haut dans le ciel. Ses rayons attaquent la peau et sa gorge le brûle. Il a froid. Il grelotte. Les dents qui s’entrechoquent et son corps de minot qui tremble. Il a peur. Il connaît ce lieu, mais impossible d’en retrouver le nom. Il y a vécu. Il le sait. Mais sa mémoire ne veut pas lui obéir. Ce foutu nom qui lui échappe encore. Sa respiration s’accélère. Il est là, un sceau à ses pieds. Il sait qu’il n’est pas seul. Et pourtant. Il ne distingue rien d’autre qu’eux. Deux yeux. Noirs. Deux yeux noirs seulement et cette voix des cavernes.

    — Fils de gadji, pourquoi as-tu péché autant de poissons ?
    — Il y en avait plein. Si tu avais vu cela, Lérhari. Ils se jetaient littéralement sur l’hameçon. J’avais à peine le temps de le leur arracher de la gueule. Parfois l’asticot était encore vivant. Gobé. Je te jure, Lérhari, tout entier qu’ils l’ont avalé, je pouvais encore le récupérer frétillant sur sa pique et rejeter ma ligne à l’eau. Cela n’arrêtait pas. Je lançais. Je voyais mon bouchon coulé. Quelques secondes pour le laisser goûter. Je ferrais. Et bingo ! Encore un dans mon sceau. Si tu avais vu cela, Lérhari. O baXt*. Je tirais sur la canne dés les premiers frétillement du bouchon. Tellement voraces, si tu les avais vus. Le laisser couler, c’était leur arracher la gueule. L’hameçon enfoncé profond.
    — Combien en as-tu dans ton sceau, fils de gadji ?
    — Je ne sais pas. Je ne les ai pas comptés.
    — Compte, alors, fils de gadji. Compte combien tu en as dans ton sceau.
    — Je crois bien, une bonne douzaine. Attend. Dix, onze, douze et ce petit dernier, treize ! Tu vois, Lérhari, treize poissons que j’ai eus !
    — Il va te falloir les préparer maintenant pour les manger, fils de gadji.
    — Je verrais cela plus tard, Lérhari. Je suis fatigué. Je suis parti avant le levé du soleil, encore dans la nuit. C’est la meilleure heure pour les prendre. Être prêt dès les premiers rayons qui se posent sur le lac, dés les premières vapeurs d’eau qui montent vers le ciel. C’est là qu’on fait la meilleure pioche, tu sais ? Tout cela je l’ai appris, Lérhari, tu sais. Je sais, tout cela !
    — Si tu ôtes la vie à un animal, fils de gadji, c’est pour te nourrir. Tu tues. Tu manges. Ça, c’est ce que je sais moi. Baro Dével*
    — Mais, Lérhari ! Comment veux-tu que je puisse avaler tout cela ? Regarde un peu tout ce que j’ai péché ! C’est impossible. Je n’y arriverai jamais !
    — Il fallait y penser avant, fils de gadji. Ces poissons t’ont donné leurs derniers souffles. Ils l’ont fait pour fortifier le tien. C’est leur force vitale qui doit passer dans la tienne, maintenant. Car on ne meurt jamais pour rien, fils de gadji. Ça, c’est la vie qui t’apprend. Tu tues. Tu manges.
    — Je ne vais pas pouvoir, Lérhari. So boute* ! Il faut que tu m’aides. Il faut que tu les manges toi-aussi avec moi. Il faut que tu m’aides à les manger…
    — Ce n’est pas moi qui leur ai ôté la vie, fils de gadji. Et je n’ai pas besoin de toi pour me nourrir. As-tu des enfants, des parents qui dépendent de toi et qui ont besoin de ces âmes ?
    — Mais, Lérhari, je ne suis qu’un enfant. O tchavo ! Je ne m’occupe pas de ça. Je m’amuse, c’est tout.
    — Il n’y a rien d’amusant à ôter une vie, fils de gadji. Tu es responsable de tous ces animaux morts. Tu tues. Tu manges.
    — Je vais être malade, Lérhari. Je ne peux pas, tu le sais ça. Je ne peux pas !
    — Moi, je le sais, fils de gadji. Toi, tu es en train de l’apprendre. J’attends. Tu tues. Tu manges. J’attends. Hi latchès touké*. Tu ne partiras pas avant d’avoir mis le dernier morceau de cette chair morte dans ta bouche. Chounal* ? Tu tues. Tu manges. C’est la loi.
    — Non, je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne

    Les larmes aux yeux. En sueur. Tendu comme un arc dans les draps froissés, trempés, il redresse d’un bond son grand corps d’enfant devenu grand depuis longtemps…

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  • — Tu crois qu’ils vont te libérer rapidement ?
    — On m’a conseillé de passer au moins le premier mois en immersion, donc j’ai le choix. Mais bon, c’est plus simple pour tout le monde si je reste sur place pour me familiariser avec les lieux et les personnes qui y bossent. Ensuite, rien ne m’empêchera de disposer de mes jours de repos comme je le veux. Mais faut pas rêver quand même, je n’aurai pas plus d’un week end par mois.
    — T’es fou ! Moi rien que pour cela, je n’aurai jamais signé !
    — Mais je n’ai rien signé. Tu sais comme moi qu’on ne signe jamais rien avant…
    — Bon, y a au moins un côté positif, c’est que tu vas pouvoir enfin profiter de tes nuits ! dit-elle avec un sourire moqueur aux lèvres.
    — Si tu savais…
    Et ils rient de bon coeur tous les deux.
    Non. Sans rire. J'ai adoré travailler la nuit. C’est quelque chose qui va me manquer. La nuit, tout est différent, Mumu, les lieux et les gens sont plus « crus », plus « vrais ». On les aborde plus facilement alors qu'ils nous semblent souvent bien plus différents de nous. Ça a quelque chose de contradictoire ce que je dis là, non ? Mais en même temps, on est tous dans le même bateau : celui de ceux qui sont debout alors que tous les autres dorment…
    — Et bien si c’est ce que tu veux, j’espère que tu passeras toutes tes nuits à bosser, avec une tonne de documents et de comptes rendus à finir pour le lendemain.
    — Tu vois, tu te moques ! Je suis réaliste, tu sais. Je vais être obligé de me remettre dans le bain. Je ne me fais pas trop d’illusions, je vais avoir un emploi du temps pas trop varié qui n’aura rien à envier aux horaires de bureau. J’espère au moins que ce ne sera pas tous les jours la même chose, sinon je risque de devenir dingue !
    — Tu me fais rigoler ! Tu feras comme les autres : tu t’habitueras. Et si t’en as vraiment marre, et bien tu reviendras parmi nous.
    — Ne rêve pas trop ! D’ici là tu seras plus là, c’est moi qui te le dis ! A la vitesse où ils ferment les brigades, y aura plus personne ici quand j’aurai fini ma formation.
    — J’entendais déjà cela quand je suis rentrée dans la boutique, dans les années quatre vingts dix. Alors tu vois, c’est pas nouveau.
    — Sauf que là, ça y est, on y est ! Tu vas finir toute seule dans ton petit bureau, ma pôv Mumu ! Méfie toi, vont t’embarquer avec les meubles !
    — Qu’ils essayent. Ils vont m’entendre parler du pays ! Tu vois bien, c’est pas pour moi, les réformes. Trop vieille !
    Et ils partent tous les deux d’un grand éclat de rire, les larmes aux yeux et les abdos en souffrance.
    — Au moins, cela nous aura fait rire ! Bon, c’est pas le tout, mais faut que j’y aille ! Encore les derniers cartons à faire et direction le garde meuble !
    — Tu as trouvé à te loger ?
    — Ils m’ont affecté une chambre dans leur centre. Enfin ils appellent ça “une studette”. Et oui, Madame, logé aux frais de la princesse !
    — Tu as rendez-vous à quelle heure demain ?
    — 9H00. Et j’ai un programme assez serré pour la semaine. Présentation  de la formation, les enjeux, les points de contrôle et les différents niveaux de certification…, enfin bon je t’épargne le topo, tu le connais tout aussi bien que moi. Je devrais être dans le bain dès le départ pour être opérationnel rapidement. Et au bout d’un an, ce sera parti. Je serais seul aux manettes. Tu vas être tranquille un bon bout de temps, va ! T’es pas prête de me revoir avec tout cela. Allez, redis moi encore que je vais te manquer. Tu n’auras plus ton souffre douleur préféré pour pouvoir tester tes créations culinaires, exposer tous tes petits soucis et te plaindre de ton ex mari et de tes enfants chéris. C’est pas humain…
    Et les revoilà partis à rire comme des gosses.
    — T’as le temps de prendre un dernier café avant de partir ? J’ai mis en route la cafetière avant que tu arrives. Il devrait être fini depuis le temps qu’on bavache.
    — Allez va pour une tasse.
    Muriel revient avec deux mugs fumants dans les mains. L’odeur de l’arabica emplit toute la pièce ; Kévin la laisse envahir ses narines. Il sait que ce rituel va lui manquer. Que Mumu va lui manquer. Ses conversations à la con aussi. Mais c’est comme ça. C’est la vie.
    Ils sirotent le précieux breuvage du bout des lèvres, de peur de se brûler, reposent chacun leurs tasses en attendant qu’elles refroidissent un peu. Muriel regarde Kévin et ne peut s’empêcher de lui poser la question qui la taraude depuis le début :
    — Tu sais pourquoi ils t’ont choisi toi ? Enfin, je veux dire, ne le prend pas mal. Dis comme cela, ça peut avoir l’air de dire que je trouve cela curieux ou qu’ils se sont plantés. C’est pas ce que je veux dire. Mais quand j’en vois certains qui se préparent parfois depuis des lustres pour décrocher ce genre de boulot, apprenant des listes interminables de tout et n’importe quoi, au cas où, je me demande bien comment t’as fait. Et pourquoi ils t’ont choisi toi et pas un autre ?
    — Je n’en sais rien ! Et je te dirais que je ne me suis pas posé la question un seul instant ! Y a que toi, Mumu, pour te demander ça… Ils m’ont contacté en me disant que mon profil les intéressait. J’ai assisté à une réunion d’information où ils présentaient le centre, les cours et les certifications proposées ainsi que les postes offerts aux lauréats. Cela m’a tout de suite plu. Je me suis inscrit aux entretiens et examens de sélection. Je te dirais que je ne m’en suis pas fait un monde. J’ai joué le tout pour le tout, répondu aux questions qu’ils m’ont posées et puis voilà ! J’ai décroché le sésame !  Quand ils m’ont parlé de prendre un congés formation pour être assuré de pouvoir retourner dans mon ancien boulot en cas d’échec, j’ai accepté. Cela m’a semblé tout bénéf ! J’ai rien à perdre. Si cela ne fonctionne pas ou que je ne m’y retrouve pas, et bien je retournerai parmi vous ! Et puis, faut être honnête, c’est une sacrée opportunité pour moi. Je n’en rêvais pas de cette formation, vu que je ne savais même pas avant de passer les sélections qu’elle existait. Mais cela m’a paru normal d’accepter. Utile. Oui, c’est cela. Ça m’a semblé utile. Maintenant j’y suis. Enfin, demain j’y serais. En attendant tu me promets d’être sage, hein ? Et ne va pas martyriser mon remplaçant !
    Kévin se pencha pour embrasser affectueusement sa collègue et amie. Trop émus tous les deux, ils se réfugièrent chacun derrière leur mug, sirotant un café plus très chaud depuis un moment déjà.
    — Plus qu’une seule journée pour préparer mes dernières affaires, boucler mon déménagement et dés demain, je saurais réellement ce qui m’attend. Je te tiendrais au courant. Ne t’inquiète pas plus que ça pour moi. Tu me connais. Je suis comme les chats : je retombe toujours sur mes pattes.
    Il reposa sa tasse vide sur un coin de bureau, embrassa une dernière fois, rapidement, son amie et ne tarda pas à enfiler son manteau. Les adieux n’ont jamais été faciles pour lui. Alors autant ne pas les faire durer…
    — Allez. Je me sauve. Si je continue comme cela, je serais encore là ce soir et je n’aurai toujours rien fait ! Te bile pas. Va ! Tout va bien se passer. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour moi.
    Et il partit rapidement, sans se retourner. Triste et heureux à la fois. “On sait ce qu’on quitte mais on ne sait pas ce qu’on trouve !”

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