• Femmes invisibles - Caroline Criado Perez -Le monde du travail est historiquement conçu pour un salarié idéal, sans contraintes. Cet homme, car il s’agit implicitement d’un homme, n’a pas à s’occuper d’enfants ou de parents âgés, à cuisiner, à nettoyer, à prendre des rendez-vous chez le médecin, à faire les courses, ni à se soucier de genoux égratignés, de harcèlement scolaire, des devoirs, de l’heure du bain et de l’heure du coucher, et du fait d’avoir à tout recommencer le lendemain. Sa vie se divise simplement et facilement en deux parties : le travail et les loisirs.

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  • Interview Emmanuel Carrère - Magazine Lire -

    Ce que j'aime comme lecteur et que j'essaie de faire en tant qu'écrivain, ce sont des phrases qui suivent de façon aussi fidèle que possible le cours de la pensée. (...) Une phrase doit être un bon vecteur d'électricité, comme si elle transmettait une impulsion qui fait passer à la phrase suivante. Je suis soucieux d'une espèce de fidélité à l'expérience mentale, à quelque chose de direct, de rapide. 

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  • Tout ce que nous pouvons espérer, c'est que les gouvernements et les organismes officiels reconnaissent à quel point l'art et la culture sont vitaux - durant le confinement, ce sont les histoires qui nous font rêver. Aussi, mon grand espoir est que nous avons maintenant cessé de tenir les choses pour acquises. S'asseoir dans le public et écouter de la musique, danser, aller au cinéma... Il y aura peut-être une grande floraison, une passion pour toutes les choses que nous avons temporairement perdues. Je l'espère.

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  • La théorie du sanglot de l'homme noir - Simon Njami -

    Je m'inquiète de ce déterminisme qui nous verrait toujours tributaire de notre langue, de nos origines, de notre histoire. Comme si, au fond, nous n'étions pas des individus libres de penser par nous-mêmes. 

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  • L'univers d'une écrivaine... - Carole Martinez - Je suis très attachée à cet imaginaire fabuleux, fantastique, que je tiens de ma grand-mère. Mais je me méfie en même temps de la filiation : on peut vouloir se séparer de la douleur et de la folie, des traumatismes des gens qui nous ont précédés et que l'on se trimballe comme des idiots de génération en génération. Personnellement, j'aimerais autant que ça ne m'atteigne pas...

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