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Par Liza Helle le 25 Mai 2020 à 05:52
D'autres personnes, d'autres esprits, continueraient sûrement à nous fasciner. Lorsque les êtres artificiels nous ressembleraient jusqu'à devenir comme nous, puis supérieurs à nous, jamais nous ne nous lasserions d'eux. Ils nous surprendraient forcément. Ils pourraient nous trahir de différentes façons qui dépassaient l'imagination. La tragédie était possible, mais pas l'ennui.
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Par Liza Helle le 24 Mai 2020 à 05:11
L'information est un marché. Et il est biaisé par l'intervention des puissances de l'argent. Des personnes, on le sait bien, achètent des médias, des groupes d'édition, parce qu'elles ont un intérêt financier à défendre tel ou tel politicien, telle ou telle perspective économique, et les utiliser afin de se frayer un accès aux ressources de l'Etat. Or c'est le fondement de la démocratie qui est atteint, lorsque l'information est ainsi, pas à pas, biaisée. Il y a des trous dans le marché de l'information. Mon livre vient tout mettre à plat, avec une grande violence (au sens sémantique du terme), et a traumatisé ces gens car cela les renvoie à ce qu'ils n'assument pas.
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Par Liza Helle le 23 Mai 2020 à 05:36
Louise regarde la vitre, sa montre, la rue, le comptoir sur lequel le patron s'appuie. Elle se ronge les ongles, sourit puis son regard devient vague, absent. Elle voudrait occuper ses mains à quelque chose, tendre son esprit tout entier vers une seule pensée, mais elle n'est que débris de verre, son âme est lestée de cailloux.
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Par Liza Helle le 21 Mai 2020 à 05:41
Elle l'avait séparé de sa terre et de ses amis, de sa grand-mère Alice, de son histoire. Rien à foutre.
Et dur comme fer, elle croyait s'être débarrassée de ce pays. Elle croyait que le sort se commande, que la terre trempée n'attache pas forcément sous les chaussures. Elle avait fait jurer à Jérémie de ne pas y remettre les pieds. Il avait juré.
Et puis.
Il était revenu un jour pour un congé, pour une fin de semaine. Pour toujours enfin. Les forêts l'avaient rappelé comme on siffle un clébard. Il avait accouru la langue pendante et les yeux ravis.
Peut-être était-ce cela que Marie ne lui avait jamais pardonné.
C'était sûr même.votre commentaire
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