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J'ai emménagé ici après avoir vendu mon appartement précédent. Celui-là, j'y étais resté une trentaine d'années, au fond de l'impasse Récamier. J'habitais juste en face de Milan Kundera. De chez moi, je pouvais voir la petite lumière qui, la nuit, restait allumée. Je me disais : "Kundera travaille, et pas toi !"
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J’ai reçu un mail de rupture. Je n’ai pas su répondre.
C’était comme s’il ne m’était pas destiné. Il se terminait par les mots : Prenez soin de vous.J’ai pris cette recommandation au pied de la lettre.
J’ai demandé à 107 femmes, choisies pour leur métier, d’interpréter la lettre sous un angle professionnel. L’analyser, la commenter, la jouer, la danser, la chanter. La disséquer. L’épuiser. Comprendre pour moi. Répondre à ma place.
Une façon de prendre le temps de rompre. À mon rythme. Prendre soin de moi.
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— Qu'as-tu, chéri ?…
Tes yeux crèvent de larmes, je le vois bien…
Allons, parle, tu es venu pour me dire quelque chose.
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Il savait qu'avec le commissaire à sa tête, la Brigade tenait plus d'un large navire à voiles, parfois cinglant vent arrière ou bien rôdant sur place, voilure affalée, que d'un puissant hors-bord dégageant des torrents d'écume.
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