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C'est très difficile d'écrire, très difficile. Si on fait ce travail, c'est parce qu'on pense que, dans cet immense domaine qu'est la littérature, il y a des choses qui manquent. Alors comment remplir ces trous ? Il faut apprendre. Et on apprend des autres. Si on a lu des centaines d'auteurs différents, on apprend de tous, et il arrive ensuite que quelque chose de nouveau se produise.
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Seule la fiction permet de regarder dans l'avenir. seule la fiction aurait permis, comme elle disait, "d'ouvrir une brèche dans nos vieilles certitudes sur le temps et l'espace" et de dévoiler ce qu'il y a devant.
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Le dessin est un langage à part, qui vous permet d'exprimer des choses que les mots ne peuvent pas toujours dire. (...) Ce qui m'a toujours fasciné avec l'illustration, c'est le rapport si étrange et unique entre les dessins et les mots. Il y a quelque chose qui naît du dessin et que vous n'avez pas anticipé. J'ai beaucoup réfléchi à cette question récemment, car j'ai fait des fresques pour plusieurs hôpitaux et je crois que par le dessin on peut non seulement faire rire des gens malades mais aussi leur parler d'une façon nouvelle et singulière.
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Je suis parti dans les bois parce que je désirais vivre de manière réfléchie, affronter seulement les faits essentiels de la vie, voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à m'enseigner, et non pas découvrir à l'heure de ma mort que je n’avais pas vécu. Je ne désirais pas vivre ce qui n’était pas une vie, car la vie est très précieuse ; je ne désirais pas d'avantage cultiver la résignation, à moins que ce ne fût absolument nécessaire. Ce que je voulais, c’était vivre en profondeur, sucer toute la moelle de la vie, mener une vie assez vigoureuse et spartiate pour mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie.
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Inépuisables sont les anomalies de Londres. (...) Malgré d'incessantes discussions publiques sur la proliférations des mendiants et sur le fardeau du paupérisme, les industriels n'en continuent pas moins de détruire leur main-d’œuvre par le phosphore, le plomb, l'arsenic et autres poisons, ne laissant comme recours à celle-ci que la charité ou l'hospice, jusqu'à la mort de leurs carcasses pourries. Ces plaies sociales, si inquiétantes qu'elles soient, pour le salut du pays, semblent cependant insignifiantes (...).
Et pourtant Londres ne détient pas le monopole de ces monstruosités : elles existent ailleurs, aussi virulentes sinon plus nombreuses.
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