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Ceux qui sont morts sont morts, et il leur est bien égal qu'on leur rende hommage. Mais c'est pour nous, les vivants que cela signifie quelque chose. La mémoire n'est d'aucune utilité à ceux qu'elle honore, mais elle sert celui qui s'en sert. Avec elle, je me construis, et avec elle je me console.
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Ne touche pas à tes souvenirs. Si tu commences à les dérouler, tu ne t'arrêteras plus. Ils deviendront vivants. Ne t'obéiront plus. Ton esprit, à sa manière étourdie, ajoute un nouveau détail après l'autre, imaginé ou tout juste retrouvé dans ta mémoire.
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La littérature est tenue en très haute estime depuis bien longtemps en Corée du Sud, et les gens - même ceux qui ne sont pas férus de culture - sont souvent intéressés par les arts en général, aussi bien en tant que "consommateurs" que "créateurs".
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Il y a deux écoles très opposées qui se livrent un véritable combat : d'une part, une littérature disons "puriste", intéressée par la seule forme, et, de l'autre côté, une littérature très politique, une littérature de résistance. Cette opposition a d'ailleurs été particulièrement marquée pendant toutes les années où les mouvements en faveur de la démocratie s'opposaient à la dictature - la littérature était alors utilisée comme une arme politique, un moyen d'influencer et de faire connaître des idées.
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La parrêsia est donc, en deux mots, le courage de la vérité chez celui qui parle et prend le risque de dire, en dépit de tout, toute la vérité qu'il pense, mais c'est aussi le courage de l'interlocuteur qui accepte de recevoir comme vraie la vérité blessante qu'il entend.
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Quelle importance ce qu'on est, ce qu'on pense, ce qu'on va devenir ? On est quelque part dans le paysage jusqu'au jour où on n'y est plus.
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