• Je ne suis pas un auteur jeunesse - Vincent Cuvillier -J'en ai assez qu'on nous prenne pour des auxiliaires de l’Éducation nationale. Nos publications sont scrutées au nom de la morale. Quand un leader politique brandit Tous à poil !, ce n'est pas un hasard. La vision qu'une personne a de la littérature jeunesse correspond à celle qu'elle a de l'enfance. A ceux-là, j'aimerais rappeler que le Petit Prince n'existe pas.

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  • Pour quelques grammes d'éternité - Philippe Dumont - Pour quelques grammes d’éternité vous emmène en septembre 1948 à Bruxelles et dans sa banlieue cossue d’Ixelles. Le commissaire Van Geluwe enquête sur un suicide peu commun : celui d’un évêque, qui se serait pendu après s’être crevé les deux yeux. Van Geluwe ne peut se résoudre à classer l’affaire en suicide, même si tous les indices convergent en ce sens.

    Le commissaire va peu à peu lever le voile sur les raisons qui ont conduit l’homme d’église au suicide et faire la lumière sur ce mystérieux cercle "Les amis du Temps", regroupant des collectionneurs fortunés, prêts à tout pour acquérir la plus belle pièce de collection…

    L’écriture est posée et nous emmène peu à peu vers un récit fantastique dont on ne sait trop, jusqu’à la chute finale, s’il naît de la réalité ou de l’esprit dérangé de certains de ses protagonistes. Le commissaire Van Geluwe m’a bien souvent fait penser à son célèbre collègue : le commissaire Maigret. Peut-être pour cette bonhomie qu’il affiche, sa façon d’envisager l’enquête et ses relations avec « son » inspecteur et binôme ; mais je dirais surtout, pour cette passion pour la bière avec toutes les Gueuze Lambic qui l’accompagnent au fur et à mesure de l’enquête… 

    Pour quelques grammes d'éternité - Philippe Dumont - J’ai également apprécié les petites pointes d’h umour que Philippe Dumont égraine ici ou là. Seul petit bémol, j’aurai aimé parfois un peu plus de dynamisme dans le déroulement de l’histoire ; mais cela ne gâche rien à ces quelques grammes d’éternité…

    Merci à Babelio et à ses opérations Masse critique, ainsi qu’aux éditions Séma : ce fut une agréable lecture !

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  • Les livres sont des rapaces... - Patrick Deville -

    Les livres sont des rapaces qui survolent les siècles, changent parfois en chemin de langue et de plumage et fondent sur le crâne des enfants éblouis.

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  • Tu te bats avec ton roman, je me bats contre le cancer, on fait ça tous les deux, ensemble, côte à côte, l'un avec l'autre. Et en septembre je suis guérie et toi tu sors ton livre. Et après on passe à autre chose. J'en ai besoin. Écris. Termine. Sors Cendrillon en septembre.

    J'ai travaillé pendant trois mois dix ou douze heures par jour. Sans fatigue. Porté par un élan inouï. Rien ne pouvait m'arrêter. Elle m'a donné la force d'écrire. Je lui ai donné la force de guérir. Elle a été ma force et j'ai été la sienne.

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  • Entretien Karl Ove Knausgaard - Lire septembre 2017 -

    Se souvenir et écrire, c'est la même chose.
    (...)
    Le livre, c'est 50% l'écrivain et 50% le lecteur.
    C'est une affaire de rencontre.

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