•  Le moins que je puisse dire, c'est qu'il ne m'en restera pas un souvenir impérissable...

    Bon. Ça. C'est dit ! Je vais développer un petit peu, mais, je vous rassure, pour une fois, cela ne sera pas trop long. Pas envie de vous perdre, mais quand même. C'est pas le tout de dire « Mouaichh » « booffff », faut argumenter ma brave dame, sinon, à quoi bon...

     Alors donc, pas vraiment convaincue. 3 étoiles malgré tout, vous allez me dire – et avec raison – non parce que je n'ose pas dire du mal d'Harry Potter (Rigole pas ! J'ai le cœur fendu en deux, tellement j'aurai préféré faire une Ola du feu de Dieu avec mes amis Pottermaniacs, afficher l'éclate absolue et les cinq étoiles à ma bannière, me faire un casting digne d'un Steven à faire pâlir un Tim et monter à la sauvage une représentation à faire se lever toute l'assemblée des Molières réunie pour l'occas !)

    Harry Potter et l'enfant maudit - J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne -

    Excusez du peu. Mais bon, faut se rendre à l'évidence et savoir déclarer forfait quand il en est encore temps : pas de vivats d'une foule en délire à se péter les cordes vocales (t'es folle ?! Mets-moi tout de suite un autre mot à la place ! Tu te crois où là ?), ni de rappels assourdissants des milliers de paires de pieds tambourinant à tout rompre les planches de mon théâtre fictif ! Loupée, foutue, enterrée, grillée ! Encore une de mes vocations tuée dans l’œuf !
    Harry Potter et l'enfant maudit - J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne -Circulez et allez lire ailleurs, si votre âme de Potter est fragile, n'allez pas molester votre petit myocarde...

    Bon, je disais 3 étoiles tout de même, non pas par hypocrisie, mais parce qu'il s'agit là d'une pièce de théâtre et que, pour parfaitement en juger, il faudrait l'avoir vue (ce qui, pour bon nombre d'entre nous, ne risque pas d'être au programme pour les années à venir. D'une, faut aller promener ses Kickers à fleurs in London city et de deux, aux dernières nouvelles, la pièce affiche « complet » jusqu'à fin 2018 ! Impressionnant !)

    Harry Potter et l'enfant maudit - J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne -

    Donc pour conclure : 2 étoiles après lecture + 1 dans le doute et l'attente de savoir ce que cela peut donner sur scène... et puis de toute manière, quoique j'en dise, vous ferez comme moi : vous le lirez quand même, car « quoi ? Passer à côté d'un dernier Potter ? Non, mais tu rêves ! »

    Harry Potter et l'enfant maudit - J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne -

     Je le sais. Je l'ai pensé avant vous...

    ¤ ¤ ¤

    Harry Potter et l'enfant maudit - J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne -

    4ième de couv :

    D'après une nouvelle histoire originale de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, la nouvelle pièce de théâtre de Jack Thorne, "Harry Potter et l'Enfant Maudit" est la huitième histoire de la saga Harry Potter et la première histoire de Harry Potter officiellement destinée à la scène. La première mondiale de la pièce aura lieu à Londres dans un théâtre du West End le 30 juillet 2016.

    Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

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  • Serpentine, Rêves de cendre - Mélanie Fazi -Dans la cheminée, les flammes se rapprochaient et s'éloignaient, encore et encore. Je les écoutaient crépiter distraitement, occupée à balancer mes jambes dans le vide. (...)
    Je n'ai pas compris tout de suite que c'était un oiseau. Il bougeait trop vite pour mes yeux. Comète miniature qui tournait, tournoyait, ondulait, vision crépitante. Gerbe de plumes et d'étincelles qui dansaient sous mes yeux.

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  •  Quel dommage ! Quel dommage ne pas avoir assumé (choisi ?) la SF jusqu'au bout ! Et cela m'ennuie d'écrire cela, car ce livre m'a plu, car ce qu'il relate est la réalité des animaux de boucherie*(sélectionner pour voir. Attention spoiler) telle qu'elle est et rien que pour ça, j'aurai adoré n'en dire que du bien sans aucune réserve. Mais voilà ! Ce n'est pas parce que Vincent Message ose écrire ce que je pense tout bas, qu'il faut que je taise ce sentiment par rapport à Défaite des maîtres et possesseurs.

    Alors, soyons claire d'emblée : ce n'est pas que ce n'est pas bien. loin de là ! Mais cela aurait pu être tellement mieux ! Sentiment personnel et qui n'est pas partagé par tous, mais voilà ! Je ne me vois pas taire cette petite déception que j'ai eu aux premiers abords. Défaite des maîtres et possesseurs - Vincent message -

    L'auteur a fait le choix du conte, futuriste, philosophique..., alors, forcément, nous ne sommes pas dans le même type de narration. Ici, nous sommes dans le « il était une fois », dans le «comme si ».

    Il était une fois le destin de la terre et des animaux qui la peuplent : dans un futur plus ou moins lointain, les plus dévastateurs de tous les terriens – les hommes – ont été soumis et colonisés par une race d'êtres venus de l'espace. Des nomades, en quête d'une escale interplanétaire, pour se poser quelques siècles, se nourrir et vivre au mieux, en attendant un nouveau départ, une fois le garde-mangé épuisé... Je m'arrête là ! Vous lirez la suite vous-même.

    Défaite des maîtres et possesseurs - Vincent message -
    Ma réserve ne tient donc pas au contenu, mais à la forme : le rythme n'est pas celui que j'aurai attendu. Au lieu de nous livrer ce devenir à la façon du conte, j'aurai aimé le voir s'installer, dérouler cet avenir sous mes yeux, le découvrir et que tout cela soit chaloupé par des dialogues, des scènes à vous couper le souffle. Il y en a. Et de très belles. Mais c'est par ce biais que j'aurais aimé rentrer dans ce roman. Le début a donc été un peu laborieux pour moi. Mais, passé les 50 premières pages, j'étais de nouveau ferrée ! Et puis, il m'a semblé comprendre ce choix du conte : ne pas trop heurter, attaquer de front le lecteur, car l'auteur souhaite qu'il le suive, l'accompagne jusqu'au bout, sans en perdre aucun en route...Défaite des maîtres et possesseurs - Vincent message -Laissons la forme et parlons du fond : c'est un livre qui fait mouche ! Il ravira (et ravit déjà) les militants de la cause. Il met en perspective une réalité « cachée » dont on sait tous de quoi « il en retourne » mais pour laquelle on préfère bien sûr, faire « comme si » on n'en savait rien...

    Alors je vais aussi faire comme si. Faire comme si je ne vous avais rien dit de cette petite réserve et vous encourager à ouvrir Défaite des maîtres et possesseurs et qui sait ? Peut-être ne saura-t-il plus question après, pour vous aussi, de « faire comme si... »

    Défaite des maîtres et possesseurs - Vincent message -

    Savoir est une chose. Accepter de regarder la réalité en face en est une autre.

    ¤ ¤ ¤

    Défaite des maîtres et possesseurs - Vincent message -

    4ième de couv :

    Iris n'a pas de papiers. Hospitalisée après un accident de voiture, elle attend pour être opérée que son compagnon, Malo Claeys, trouve un moyen de régulariser sa situation. Mais comment s'y prendre alors que la relation qu'ils entretiennent est interdite ? C'est notre monde, à quelques détails près. Et celui-ci, notamment : nous n'y sommes plus les maîtres et possesseurs de la nature. Il y a de nouveaux venus, qui nous ont privés de notre domination sur le vivant et nous font connaître un sort analogue à celui que nous réservions jusque là aux animaux. Avec cette fable brillante, dans la lignée d'un Swift ou d'un Kafka, Vincent Message explore un des enfers invisibles de notre modernité.

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  • Quelque part dans l’obscurité, un phénix lançait un chant que Harry n’avait encore jamais entendu : une lamentation déchirante d’une terrible beauté. Comme il lui était déjà arrivé de le ressentir lorsque chantait le phénix, il eut l’impression que la musique ne venait pas de l’extérieur mais qu’elle était en lui : c’était son propre chagrin, transformé par magie en une mélodie, qui s’élevait dans le parc et leur parvenait par les fenêtres du château.

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  • ALBUS -
    Tu crois que... Si j'étais... Imagine que je sois envoyé à Serpentard ?

    HARRY -
    Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à ça ?

    ALBUS -
    Serpentard, c'est la maison du serpent, celle des forces du Mal... Ce n'est pas une maison de sorciers courageux.

    HARRY -
    Albus Severus, tes deux prénoms t'ont été donnés en souvenir de deux directeurs de Poudlard. L'un d'eux était un Serpentard et il était sans doute l'homme le plus courageux que j'ai jamais rencontré.

     

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