• Fado et tango c’est tout la même misère.

    Amália Rodrigues

    "Amália Rodrigues, dix ans déjà" sur AgoraVox

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  • Le fado a une origine maritime, origine qui se devine dans son rythme ondulé, reproduisant les mouvements cadencés des vagues, balançant de bâbord à tribord, […] triste comme les lamentations de l’Atlantique, empreint de l’indéfinissable nostalgie de la lointaine patrie.
     
    "Canção do Mar" - Dulce Pontes : 
     
     
    Fui bailar no meu batel
    Além do mar cruel
    E o mar bramindo
    Diz que eu fui roubar
    A luz sem par
    Do teu olhar tão lindo.

    Vem saber
    Se o mar terá razão
    Vem cá ver
    Bailar meu coração.

    Se eu bailar no meu batel
    Não vou ao mar cruel
     
    E nem lhe digo aonde eu fui cantar
    Sorrir, bailar, viver, sonhar contigo.
    Je suis allée danser dans mon bateau
    Au-delà de la mer cruelle
    Et la mer grondant
    Dit que je suis allée voler
    La lumière sans pareil
    De tes si beaux yeux.
     
    Viens savoir si la mer aura raison
    Viens ici pour voir danser mon coeur
     
    Si je danse dans mon bateau
    Je ne vais pas à la mer cruelle
     
    Ni ne lui dis où je suis allée chanter
    Sourire, danser, vivre, rêver... de toi
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  • Après tant d'années, toujours cette voix, ses silences et son regard.
    Les poètes ne meurent jamais !

    Les poètes ne meurent jamais !

     

    Ils vont, leurs mains sont pleines
    D'une poussière d'or,
    Ils entrouvrent leurs mains
    Et la nuit tombe.

     

    Je suis là, debout, face à la réalité rugueuse, à jeter des pierres. 
    Dans ma nuit, mon étoile brille de plus belle depuis hier.

    Et la parole scellée, éveillée, je me souviens.
    J'ouvre les yeux
    de mes demains sur les ruines du monde.

    Et puisse être le ciel...

    ¤ ¤ ¤

    "Jeter des pierres"
    Les planches Courbes

     

          Et nous étions là, dans la nuit, à jeter des pierres. À les jeter le plus haut, le plus loin possible, dans ce bois devant nous qui si rapidement dévalait la pente que c'en était sous nos pieds comme déjà un ravin, avec le bruit de l'eau à ruisseler en contrebas sous les arbres.

         Des pierres, de grosses pierres que nous dégagions des broussailles, difficilement mais en hâte. Des pierres grises, des pierres étincelantes dans le noir.

         Nous les élevions à deux mains, au dessus de nos têtes. Qu'elles étaient lourdes ainsi, plus hautes, plus grandes que tout au monde ! Comme nous les jetterions loin, là-bas, de l'autre côté sans nom, dans le gouffre où il n'y a plus ni haut ni bas ni bruit des eaux ni étoile. Et nous nous regardions en riant dans la clarté de la lune, qui surgissait de partout sous le couvert des nuages.
         Mains déchirées bientôt, mains en sang. Mains qui écartaient des racines, fouillaient la terre, se resserraient sur la roche qui résistait à leur prise. Et le sang empourprait aussi nos visages, mais toujours nos yeux se levaient du sol dévasté vers d'autres yeux, et c'était encore ce rire.

    Yves Bonnefoy

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  • Aayee, ici, on appelle un chat un chat. Quand on parle, il faut donner leur force aux mots. Ils doivent garder leur saveur… comme le chutney qui assaisonne le poisson bombil. Vous autres, avec vos raffinements de sahebs, vous êtes désespérants… Avec votre langage doux et châtié, vous êtes aussi insipides que des patates bouillies.

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