• — Bonjour collègues divins ! Comme vous le savez, il y a de plus en plus de millionnaires dans le monde.
    Et parmi eux beaucoup de petits salopards qui ne veulent pas partager leurs richesses.
    — Sacrilège ! Bouh ! Au feu !
    — DU CALME ! Pour comprendre ce phénomène, j'ai fait appel à un grand qui nous a rejoint au ciel depuis peu et qui, depuis, nous éclaire toujours un peu sur l'âme humaine !
    Je vous prie d'accueillir SIGMUND FREUD !
    — GUTEN TAG !
    — Quoi ?! Encore lui ? Il nous bassine depuis 1939 avec ses conneries !

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  • Le silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité - Elisabeth de Fontenay

    La douceur envers les bêtes accoutume à la bienveillance envers les hommes. Car celui qui est doux, qui se conduit avec tendresse envers les créatures non humaines, ne saurait traité les hommes de façon injuste.

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  • Comme les amours - Javier Marias -Tout peut arriver, tout peut avoir lieu, et chacun de nous en a plus ou moins conscience, c'est pourquoi rares sont ceux qui renoncent à leur grand dessein  – même s'il reste en sommeil, va et vient –, bien sûr pour ceux qui en ont un et ils ne sont jamais assez nombreux pour saturer le monde de confrontations et de détermination sans faille.

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  • Au réveil, mes journées se dressent, vierges, désireuses, offertes en pages blanches... Chaque seconde d'entre elles m'appartient. Je suis libre d'en disposer comme je l'entends, d'en faire des chapitres de lumière, de sommeil ou de mélancolie... Ces jours sont des êtres d'argile à modeler. Je suis le maître d'une ménagerie abstraite.

     

    Sylvain Tesson nous parle de la Taïga sur les toits de Paris :

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    Et le documentaire complet pour poursuivre la découverte (51'25). C'est long, mais vous ne regretterez pas d'avoir pris le temps de le regarder.

    "L'ennui c'est le sang qui coule de la blessure du temps."
    Sylvain Tesson

     6 mois de cabane au Baïkal :

     

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  • Difficile de classer ce livre. Mais une chose est sûre, si vous vous en tenez à la 4ième de couv, vous serez forcément déçu. En insistant sur « des meurtres mystérieux », « une énigme à résoudre », j’ai l’impression qu’ils sont passés à côté de ce qui fait tout le charme de ce roman : ce fantastique qui imprègne tout le récit, au point de ne plus savoir ce qui est de l’ordre de la légende, du conte ou du réel. Pas de rythme effréné pour cette lecture, mais au contraire, une histoire qui avance à pas d’homme et à dos de cheval sur les routes de cette Angleterre de 1348, ravagée par la peste, que la compagnie des menteurs cherche à fuir à tout prix.

    Camelot, vieil homme défiguré et solitaire, croise sur sa route huit autres voyageurs qui vont, tour à tour, se joindre à lui dans une marche qui a tout d’une fuite en avant. Tous emportent avec eux un secret qu’ils comptent bien garder pour eux, mais les événements vont amener les uns et les autres à se dévoiler, au péril de leur vie.

     Je n’en dirais pas plus, car ce qui fait tout l’intérêt de cette lecture, c’est la découverte au fur et à mesure de ces personnages assez atypiques : Narigorm et ses runes, Cygnus et son aile qui ne demande qu’à se déployer, Camelot et sa connaissance de l’âme humaine, font partie de mes préférés. Vous priver de cela risquerait de rendre bien longue votre lecture, car, soyons clair, le rythme est lent et quant à moi, j’aurai bien amputé ce récit de quelques pages, histoire de le dynamiser un peu, même si tout se tient et rien nous ennuie dans ce livre.

    Signalons au passage également l’intérêt historique de cette compagnie des menteurs et le talent avec lequel Karen Maitland nous fait voyager dans ce Moyen Âge anglais décimé par cette maladie vue comme un châtiment divin. Découvrir les pardonneurs qui sillonnent les terres à la recherche d’âmes en perdition, les moyens les plus sûrs pour repérer un loup-garoup ou un vampire et les tuer sans risquer qu’ils viennent hanter les vivants ou pire, les chercher… vous feront passer de bien beaux moment.

    Et cette fin que j’ai adorée et pour laquelle j’ai longuement hésité à rajouter une étoile. Je ne l’ai pas fait, car en comparaison de mes dernières lectures, la compagnie des menteurs est légèrement en deçà, mais tout ceci n’est qu’affaire de sensibilité car l’essentiel est là : un bon moment de lecture et une belle découverte qui m’incitera fortement à ouvrir un autre livre de Karen Maitland : La malédiction de Norfolk serait bien le prochain…

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    La compagnie des menteurs - Karen Maitland -

    4ième de couv :

    1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d’échapper à la contagion. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble.
    Bientôt, l’un d’eux est retrouvé pendu, puis un autre noyé, un troisième démembré… Seraient-ils la proie d’un tueur plus impitoyable encore que l’épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ?
    Toutes les apparences ne vont pas tarder à s’avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d’une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l’énigme avant qu’il ne soit trop tard.

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