• Nous rêvions juste de liberté 2 - Henri Lœvenbruck -

    Les vieux bouquins, on a beau les essuyer ou les secouer comme on veut, on a toujours l'impression qu'il reste de la poussière dessus-dedans. Et plus ils sont anciens, plus ils ont cette heureuse odeur d'humidité moisie qui est comme une promesse d'aventures.

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  • L'homme de la montagne - Joyce Maynard - Je pensais lire un roman policier et cela a, je pense, beaucoup influencé ma lecture. Et puis, ce n'est pas facile d'enchaîner un autre livre juste après celui qui a été pour moi un réel coup de cœur. Enfin, tout cela pour vous dire qu'entre attente et impatience, je suis passée un peu à côté de l'homme de la montagne.

    J'ai pourtant apprécié la relation complice, fusionnelle entre les deux sœurs, leur imagination débordante pour occuper leur quotidien, loin du regard des adultes.

    Joyce Maynard dresse un portrait de l'adolescence et de ses préoccupations assez juste, ainsi que celui d'une mère, perdue et démissionnaire, après un divorce, retranchée derrière les volutes de tabac et les pages de romans.

    Ma mère avait, étant jeune, rêvé d'aller à l'université étudier l'anglais, ou peut-être passer des examens de bibliothécaire. Cette ambition, en tout cas, s'était évaporée depuis longtemps, et elle paraissait ne pas s'attendre à en trouver chez ses filles. Peut-être parce que l''idée que nous puissions désirer quelque chose qu'elle ne pouvait offrir la rendait trop triste, ou parce qu'elle était parvenue à la conclusion que ne rien espérer nous éviterait la déception de ne rien obtenir.

    Mais malgré toutes ces qualités, ce n'est pas un livre qui restera gravé dans mon esprit...

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  • Nous rêvions juste de liberté - Henri Lœvenbruck -Plus le temps passe, plus j'ai l'impression de voir nos libertés s'abîmer, comme un buisson auquel on fait rien que de couper les branches, "pour son bien". J'ai le sentiment que, chaque jour, une nouvelle loi sort du chapeau d'un magicien drôlement sadique pour réglementer encore un peu plus nos toutes petites vies et mettre des sens interdits partout sur nos chemins.

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  • La belle vitesse - Ariane Dreyfus -La belle vitesse d'Ariane Dreyfus, celle qui fait grandir les enfants, je la lis avec mon cœur de maman. Je ne sais comment des yeux d'enfants la reçoivent : Mon ressenti a pris toute la place.

    Ariane Dreyfus pose ces quelques mots, comme autant d'instants fugaces saisis au vol, telle une photographe fixant en un clic tous les moments si précieux de la vie de ses petits... Le coup de crayon de Valérie Linder leur donnant vie, tels des premiers dessins.

    Les petites graines de nos corps grandissent ; Créateurs de mondes et merveilles, explorateurs débutants et intrépides, sautant d'une pierre à l'autre.

    Nous les portons moins dans nos bras. Mais ils ne sont pas encore redescendus.
    Ils jouent.

    Toujours un peu plus forts. Toujours un peu plus grands. Ils engrangent les trésors de leur vie : l'insouciance, l'amour, la confiance et ce sentiment de liberté quand tout ne tient qu'à faire comme si...

    Découvrir qu'ils s'éloignent de nous ; que nos mains se lâchent et que les cordons se cassent...

    La belle vitesse - Ariane Dreyfus -

    Anne disparaît dans le couloir.
    Je dois penser très fort
    J'ai une petite fille, petite.
    Elle reviendra.

    Sentir dans nos tripes la boule de cet amour fou ; même pour celui qui ne naîtra jamais...

    Il n'y aura pas d'autre enfant
    mais pourtant je l'aime aussi.

    Savoir les laisser s'envoler quand on voudrait les serrer si fort, encore... Plaisir de les voir grandir et déchirement de les savoir partir. Garder en nous tous ces petits mots, ces regards, jalousement, comme autant de petits bijoux précieux et ce foutu vide au creux de nos entrailles qui ne veut pas se refermer, comme une place à garder, une promesse à tenir... 

    "Madame, je vous aime. Voulez-vous être ma maman ?"
    Anne

    Chanter, je n'oserais pas.

    ¤ ¤ ¤

    La belle vitesse - Ariane Dreyfus -

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  • Jamais, c'est comme toujours
    mais à l'envers en quelque sorte,
    un toujours pas optimiste,
    on dirait comme ça !

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