• La Passe-Miroir 1 : les fiancés de l'Hiver - Christelle Dabos - Dans ce monde, les domestiques avaient bien peu de valeur. Ils n'appartenaient pas à la descendance de Farouk et venaient du peuple des sans-pouvoirs, ils devaient donc compenser avec leurs mains ce qu'ils ne pouvaient apporter avec leurs dons. Il y avait effectivement de quoi rester pensif. Un Mirage qui tricote des illusions vaut donc mieux que ceux qui nettoient son linge et préparent ses repas ?

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  • Donner voix à tes yeux.

    Petite voleuse des bijoux de ton âme. Je préférerais te deviner, t'imaginer.
    Je t'écris.
    Je n'écris pas à "tu", à "toi", non, je devrais plutôt dire "J'écris toi".
    Je barbouille ton visage de mes rêveries, je le mêle à mes mensonges, à tout ce qui me console, je plonge mes mains dans des pots de peinture à la recherche de tes yeux.
    Je te trempe dans des liquides faits de fantasmes et d'angoisses et je te ressors de là, nettoyée, sublimée, transformée. Je voudrais te tirer à l'infini pour que tu ne meures jamais.

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  • Police - Hugo Boris -Il meurt un homme par seconde. Il en va de lui comme de tous les autres. Un bourreau n'est pas un assassin. Cet homme est tadjik mais demain il sera angolais, irakien, afghan, syrien, tamoul, kurde, ivoirien. Personne n'a dit qu'il fallait être indifférent, mais on ne peut pas se sentir responsable du sort de chaque être humain qu'on rencontre.

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  • Le discours - Fabrice Caro -Quelle est la durée moyenne d'in chagrin d'amour ? Pourquoi ne pourrait-on pas l'évaluer de manière empirique ? Pourquoi un budget de la recherche n'est-il pas consacré à cette maladie qui est probablement la plus répandue sur la planète ? Mais non, elle est traitée avec un mépris incompréhensible, comme une maladie orpheline qui ne serait pas suffisamment rentable pour les laboratoires pharmaceutiques. 

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  • La question du corps, le simple fait de pouvoir en disposer librement, c'est le combat de ma vie. Quand on écrit, on se rend compte à quel point le corps nous accompagne dans une immense solitude. On jouit seul, on meurt seul. J'estime donc que personne n'a rien à me dire sur mon corps. Puisque, toute ma vie, je le portera seule, comme un fardeau ou comme une joie, mais seule. 

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