-
Aie enterré de mes mains cinq de mes enfants dans la même fosse... Sans cloches. Sans larmes. C'est la fin du monde.
Agniola Di Tura
Sienne, 1347
votre commentaire -
S'ils n'ont pas les bénéfices du progrès, ils ont le sens de la charité chrétienne bien plus élevé que tous les prétendus civilisés du monde. Je préfère un illettré de ce hameau qu'un licencié es lettres de la Sorbonne à Paris, si celui-ci doit avoir un jour l'âme du procureur général qui m'a fait condamner. L'un est toujours un homme, l'autre a oublié de l'être.
votre commentaire -
La mort de Célier m’aide beaucoup à être vainqueur de ces moments de crises aiguës. Je dis : Moi je vis, vis, je suis vivant et je dois vivre, vivre, vivre pour revivre libre un jour. Lui qui m’a empêché de m’évader, il est mort il ne sera jamais libre comme je le serai un jour, c’est sûr, c’est certain. De toute façon, si je sors à trente-huit ans, on n’est pas vieux et la prochaine cavale ce sera la bonne, j’en suis sûr.
votre commentaire -
Vous avez peur de nous là-bas. Vous craignez que nous puissions ramener la révolution, la vieille révolution, la vraie, cette révolution désireuse de justice que vous avez commencée, puis que vous avez abandonnée à mi-chemin. Ici, ils me craignent moins parce qu'ils ont oublié la révolution. Ils ne croient plus en elle. Ils pensent que si les gens possèdent assez de choses ils sont contents de vivre en prison. Mais je ne crois pas à cela. Je veux abattre les murs. Je désire la solidarité, la solidarité humaine.
votre commentaire -
Très vite on se désintéressa du sort des prisons et de leur insalubrité. Les préoccupations étaient ailleurs. On n'allait tout de même pas se torturer la cervelle pour des types qui, après tout, n'étaient que racailles, criminels et assassins. Ils n'avaient que ce qu'ils méritaient.
votre commentaire