• Entre eux - Richard Ford -S'ils parlaient de leurs rêves, de ce qu'ils allaient faire plus tard, de leurs projets, de ce qui ne leur était pas accessible, de leurs souvenirs et de leurs regrets, de leurs soucis ou de leurs joies - et ils en parlaient forcément -, il n'en reste rien, ni lettres, ni journaux intimes, ni légendes au dos des photos. Ils n'ont pas jugé indispensable d'un laisser trace.

     

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  • HHhH - Laurent Binet -

    Ceux qui sont morts sont morts, et il leur est bien égal qu'on leur rende hommage. Mais c'est pour nous, les vivants que cela signifie quelque chose. La mémoire n'est d'aucune utilité à ceux qu'elle honore, mais elle sert celui qui s'en sert. Avec elle, je me construis, et avec elle je me console.

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  • Les âmes des enfants endormis - Mia Yun -

    Ne touche pas à tes souvenirs. Si tu commences à les dérouler, tu ne t'arrêteras plus. Ils deviendront vivants. Ne t'obéiront plus. Ton esprit, à sa manière étourdie, ajoute un nouveau détail après l'autre, imaginé ou tout juste retrouvé dans ta mémoire.

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  • Interview Mia Yun - Lire juin 2017 -

    La littérature est tenue en très haute estime depuis bien longtemps en Corée du Sud, et les gens - même ceux qui ne sont pas férus de culture - sont souvent intéressés par les arts en général, aussi bien en tant que "consommateurs" que "créateurs".
    (...)
    Il y a deux écoles très opposées qui se livrent un véritable combat : d'une part, une littérature disons "puriste", intéressée par la seule forme, et, de l'autre côté, une littérature très politique, une littérature de résistance. Cette opposition a d'ailleurs été particulièrement marquée pendant toutes les années où les mouvements en faveur de la démocratie s'opposaient à la dictature - la littérature était alors utilisée comme une arme politique, un moyen d'influencer et de faire connaître des idées.

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  • Le Courage de la vérité - Michel Foucault -La parrêsia est donc, en deux mots, le courage de la vérité chez celui qui parle et prend le risque de dire, en dépit de tout, toute la vérité qu'il pense, mais c'est aussi le courage de l'interlocuteur qui accepte de recevoir comme vraie la vérité blessante qu'il entend.

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