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On devrait arriver en silence, faire son entrée sur la pointe des pieds. Se faire oublier d'avance. On n'est jamais si prétentieux qu'en naissant.
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Ninin finissait en cachette, telle la dévote d'une religion secrète et tout juste tolérée, les restes qui aigrissaient, car la nourriture est comme les gens : il faut la respecter jusque dans la vieillesse et dans la déchéance.
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L'homme que j'aime, dont l'amour se heurte parfois à mes absences, s'est inquiété, il y a quelques temps, de me voir entreprendre ce travail. C'est ainsi en tout cas que j'ai interprété sa question, posée avec une certaine prudence : avais-je besoin d'écrire ça ? Ce à quoi, sans hésitation, j'ai répondu que non. J'avais besoin d'écrire et ne pouvais rien écrire d'autre, rien d'autre que ça. La nuance était de taille !
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C'est difficile de penser Oui. Vers le haut. Quand ce qu'on ressent n'est que combat ou fuite.
Si je pouvais revenir en arrière, je me donnerais des cours particuliers à moi-même. Je serais la femme qui m'a appris à me tenir debout, à vouloir des choses, à les demander. Je serais la femme qui dit, Ton esprit, ton imagination, ils sont plus importants que tout. Regarde comme c'est beau. Tu mérites de t'asseoir à la table. L'éclat tombe sur chacun d'entre nous.
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Je n'ai plus jamais eu de nouvelles des autres.
Après la guerre, il était difficile de les retrouver...
Et puis aussi, on voulait un peu oublier...
Mais on ne peut pas oublier, ni vivre sereinement...Il faut vivre avec cette peine...
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