• Les hiboux - Charles Baudelaire -

    Les hiboux - Charles Baudelaire -Sous les ifs noirs qui les abritent,
    Les hiboux se tiennent rangés,
    Ainsi que des dieux étrangers,
    Dardant leur œil rouge. Ils méditent.

    Sans remuer ils se tiendront
    Jusqu'à l'heure mélancolique
    Où, poussant le soleil oblique,
    Les ténèbres s'établiront.

    Leur attitude au sage enseigne
    Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
    Le tumulte et le mouvement,

    L'homme ivre d'une ombre qui passe
    Porte toujours le châtiment
    D'avoir voulu changer de place.

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  • Commentaires

    1
    Aelinel
    Lundi 16 Octobre 2017 à 13:58

    Coucou! Tiens, je ne me rappelle pas avoir lu déjà cette poésie. J'adore Baudelaire!

      • Lundi 16 Octobre 2017 à 18:07

        Oui ! Un grand poète...

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