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Vidocq : Le Napoléon de la police - Marie-Hélène Parinaud -
L’irruption du policier, du forçat au grand coeur dans la littérature : C’est lui. François Vidocq ! Cet homme aux vies multiples qu’il en deviendrait presque irréel et au destin incroyable ! Car oui, Vidocq a fasciné tous ses contemporains, peu importe à quelle classe sociale ils appartenaient, tous les français de son époque ont entendus parler de lui, beaucoup l’ont haï, certains l’ont craint, d’autres l’ont adoré, mais une chose est sûre : ils ont tous été admiratifs de cet homme ! Et je crois que c’est toujours le cas actuellement non ? Vidocq évoque encore ce bandit au grand cœur devenu pourfendeur des crimes et criminels en tout genre, ce bagnard en rupture de banc à la moralité exemplaire, ce chef de la sûreté de Paris qui ne fera confiance qu’à ceux de son équipe, d’anciens parias, comme lui, maîtrisant les règles du « milieu ». L’infiltration, le renseignement, c’est encore lui et cette approche « scientifique » des enquêtes également…
Cette vie, digne d’une fiction, ne pouvait qu’éveiller l’imagination des romanciers qui ont largement pioché dans ses aventures rocambolesques et ses multiples évasions. Je vous laisse les découvrir.
J’ai appris beaucoup en lisant Marie-Hélène Parinaud et j’ai aimé cette fin qui clôt le livre sur son dernier combat.
« Docteur, je me suis échappé de bien des pièges et de menaces dans mon existence, mais vaincre le choléra reste la plus difficile de mes évasions. »
Je ne ferais qu’un reproche à ce livre : il n’est pas assez romancé à mon goût. Entre biographie et roman, je pense que Marie-Hélène Parinaud n’a pas su choisir, ce qui a généré en moi un sentiment de déception, qui n’a pas tardé à disparaître, mais malgré tout, j’avoue que cela m’a empêché de rentrer complètement dans les aventures de François Vidocq. Voilà pour le petit « moins », mais ce n’est vraiment que du pinaillage, alors, ne vous arrêtez pas à cela.
J’ai appris beaucoup sur Vidocq et sa vie est tellement inouïe, qu’on se dit que nos grands auteurs auraient eu tort de ne pas s'en inspirer...
La petite histoire de François Vidocq :
à regarder si vous ne souhaitez pas lire ce livre, car après, vous "saurez" tout !¤ ¤ ¤
4ième de couv :
Conseillère historique pour le film de Pitof sorti en 2001 où Vidocq est incarné par Gérard Depardieu, Marie-Hélène Parinaud a utilisé la considérable documentation qu'elle a réunie à cette occasion pour écrire la vie, ou plutôt les vies, de François Vidocq.Exerçant tous les métiers (marin, imprimeur, acteur, acrobate...), emprisonné, évadé de manière rocambolesque du bagne de Brest, il est resté dans l'histoire comme un étonnant chef de la sûreté de Paris et le premier détective privé de France. De son vivant même, cet homme toujours occupéà se bâtir un nouveau destin, aux bonnes et mauvaises fortunes infinies, a servi de modèle aux plus grands écrivains : Balzac en a fait son Vautrin, Hugo son Jean Valjean, et même Conan Doyle a utilisé le personnage pour composer Sherlock Holmes. On pourrait citer aussi Alexandre Dumas, et Maurice Leblanc qui en fit Arsène Lupin. Aujourd'hui encore, cette fascination continue de s'exercer et, dans un récit romancé, l'auteur redonne sa force à ce personnage de légende.
Tags : Vidocq : Le Napoléon de la police, Marie-Hélène Parinaud, Histoire
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