• Vidocq le napoléon de la police - Marie-Hélène Parinaud -

    Personne ne tourne la tête vers Vidocq. En un tour de main, il fait sortir sa chemise de son pantalon pour la laisser recouvrir ses genoux et grattant le sol de sa main, s’empresse de recouvrir ses cheveux d’une épaisse couche de poussière. Fendant le groupe de détenus qui ne le connaissent pas, il s’encastre dans l’ouverture pratiquée dans le mur et appelle un manœuvre :
    « C’est pas possible que des hommes aient pu sortir par ce trou. Regarde, j’ai fait le tour pour voir et je passe pas.
    — C’est ça, traite-nous de menteurs. Pissequ’on t’dis que c’est par là qu’y se sont ensauvés.
    — Im-po-ssible », martèle Vidocq. Vexés ils lui font une démonstration.
    « Tiens, donne ta main. Tu vas y passer et tout habillé encore. » Ils tirent et hop, voilà Vidocq du bon côté de la muraille.
    Se frottant toujours son bras endolori, il soupire :
    « Bon c’est pas tout ça, faut que j’remonte mon sac de plâtre. »
    L’oiseau s’est envolé.

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