• Un monde sans fin - Ken Follett -

    Un monde sans fin - Ken Follett - Ce livre m’attendait tranquillement depuis un bon bout de temps, sans que je me décide à mettre le nez dedans. Est-ce les plus de 1300 pages ? La peur de ne plus m’y retrouver ? D’être déçue ? Je ne sais vraiment exactement, mais toujours est-il que l’arrivée dans les bacs d’une colonne de feu m’a décidée à franchir le pas. Et je ne le regrette pas !

    Je craignais un peu de ne pas arriver à me replonger dans l’univers de Kingsbridge – ces moines, ces querelles seigneuriales, ces personnages à foison et cette Angleterre du XIVième siècle. Et bien j’avais tort.

    Dès les cinq premières pages, Ken Follett vous happe et ne vous lâche plus jusqu’à la dernière. J’ai tout aimé dans ce monde sans fin :

    – les nouveaux personnages auxquels on s’attache d’emblée ou qu’on déteste d’aussi prompte manière ;
    – les enjeux et les tourments qui tournent toujours autour du prieuré de Kingsbridge avec cette tension latente entre les moines et les religieuses ;
    – cette ambiance de fin du monde, quand la peste noire s’abat sur les hommes avec des relents de punition divine – Certaines scènes rappellent l’enfer de Dante – ;
    – le destin de Caris et son féminisme à toute épreuve – ou presque – même si elle m’a semblé un peu trop moderne pour l’époque, mais bon, ce n’est qu’un avis personnel ;

    La vie d'une femme était une maison aux portes closes. Impossible pour elle d'entrer en apprentissage, d'étudier à l'université, de devenir prêtre ou médecin, de bander un arc ou de se battre à l'épée. Impossible également de se marier sans se soumettre à la tyrannie d'un mari.

    – et tant d’autres choses que je préfère vous laisser découvrir…

    Un monde sans fin - Ken Follett - Ah, j’allais oublier, bien sûr, le style et le travail insensé de l’auteur qui donnent à ce récit une ampleur incomparable. C’est un phénomène, cet auteur !!

    Enfin, vous l’aurez compris, je ressors enchantée de cette lecture et attends mes prochaines vacances avec impatience pour pouvoir me perdre dans le dernier opus, sans devoir le quitter pour aller gagner ma maigre croûte ! Il est des lectures qui ne tolèrent aucun élément perturbateur...

    ¤ ¤ ¤
    4ième de couv :

    1327. Quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont la teneur pourrait mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour lie à jamais leurs sorts... L’architecte de génie, la voleuse éprise de liberté, la femme idéaliste, le guerrier dévoré par l’ambition : mû par la foi, l’amour et la haine, le goût du pouvoir ou la soif de vengeance, chacun d’eux se bat pour accomplir sa destinée dans un monde en pleine mutation – secoué par les guerres, terrassé par les famines, et ravagé par la Peste noire. Avec Un monde sans fin, Ken Follett nous offre une nouvelle fresque historique aussi séduisante et captivante que Les Piliers de la Terre, cette superbe épopée romanesque qui avait pour cadre l’Angleterre du xiie siècle.

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 19 Novembre 2017 à 14:41
    Lydia

    J'ai adoré ce livre moi aussi.

      • Lundi 20 Novembre 2017 à 08:31

        Il est vraiment superbe ! Je compte bien lire la suite pendant mes vacances de Noël ! ;-)

    2
    Aelinel
    Lundi 20 Novembre 2017 à 09:46

    Il traîne depuis un moment celui-là dans ma PAL. Soupirs... Il faudrait vraiment que je m'y mette!

      • Lundi 20 Novembre 2017 à 17:49

        Le plus dur, c'est de se lancer. Je sais, j'étais un peu comme toi... ;-)

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