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Le murmure des fantômes - Boris Cyrulnik -
Personne ne pouvait deviner que c'était un fantôme. Elle était trop jolie pour ça, trop douce, rayonnante. Une apparition n'a pas de chaleur, c'est un drap froid, un tissu, une ombre inquiétante. Elle, elle nous ravissait. On aurait dû se méfier. Quel pouvoir avait-elle pour tant nous charmer, nous saisir et nous emporter pour notre plus grand bonheur ?
(...)
Marilyn n'a jamais été complètement vivante mais nous ne pouvions pas le savoir tant son merveilleux fantôme nous ensorcelait.
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