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L'ombre couvre les yeux - Elie Treese -
Les histoires sont comme les anguilles au fond d'un seau, à s'effleurer en permanence de leur peau visqueuse, et on se contente de les regarder avec une sorte d'effroi, parce qu'on voudrait que la vérité ait une apparence différente, mais bon Dieu, y a rien d'autre et on est forcé de regarder jusqu'à la fin, parce que la vérité, même laide, apparaît bientôt comme une chose indispensable.
Tags : L'ombre couvre les yeux, Elie Treese, Littérature française
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Commentaires
C'est ô combien vrai...
oui. Et tellement lucide...