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L'accordeur de silence - Mia Couto -
- Je suis mon venin.
La nuit, sa langue se dépliait comme un serpent. Il se réveillait, le goût du venin à la bouche, comme si le diable l’avait embrassé. Tout ça parce que le sommeil du soldat est un lent défilé de morts. Il se réveillait comme il vivait : tellement solitaire qu’il s’entretenait avec lui-même à seule fin de ne pas oublier la parole humaine.Le Mozambique, une nation en chantier - Mia Couto - :
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