• Seule compte la minute présente. Les Rom vivent dans un présent perpétuel. Les moments heureux qu'ils ont vécus comme ceux auxquels ils aspirent ont leur source dans le présent. Sans présent, il n'y a pas d' "avant", de même qu'il ne peut pas y avoir d' "après".

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  • Mon art est devenu mon refuge... - Emil Ferris -

    Mon art est devenu mon refuge et, en vérité, tous ces carnets que je crayonnais quand j'étais enfant avaient le même esprit d'évasion saine. Enfin, j'ai découvert pendant ces années que la vie est une école pour les âmes. Que la nature, l'art et les histoires nous sont bienveillants parce qu'ils nous fournissent toujours un moyen de survivre, et de nous épanouir malgré la destruction que nous éprouvons ici-bas. 

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  • Interview Ivan Jablonka - Magazine Lire, février 2021 -

    La vision traditionnelle de l'Histoire (avec sa ridicule majuscule) se limite aux hauts faits des grands hommes, de César à de Gaulle. C'est une vision biaisée et partiale dont j'essaie de prendre le contrepied, en racontant la vie et la mort de tous ces enfants, femmes, hommes, qui n'ont compté pour personne, tous ces anonymes que le récit collectif oublie. Comment faire de l'histoire autrement ? L'historien n'est pas Zeus entrouvrant les nuages, mais un être humain qui tente de comprendre d'autres êtres humains, avant de disparaître à son tour.

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  • L'atelier d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt

    On n'écrit pas ce que l'on sait, on écrit pour savoir.
    La plume, c'est une boussole, un piolet, une paire de chaussures : elle permet d'explorer, elle accompagne le voyage, elle aide le pèlerin. 

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  • Rien n'est plus régressif pour la civilisation et la socialisation que de se réclamer d'une hiérarchie des identités et des appartenances. Certes, l'affirmation identitaire est toujours une tentative de contrer l'effacement des minorités opprimées, mais elle procède par un excès de revendication de soi, voire par un désir fou de ne plus se mélanger à aucune autre communauté que la sienne. Et dès lors que l'on adopte un tel découpage hiérarchique de la réalité, on se condamne à inventer un nouvel ostracisme à l'égard de ceux qui ne seraient pas inclus dans l'entre-soi. Ainsi, loin d'être émancipateur, le processus de réduction identitaire reconstruit ce qu'il prétend défaire. (...)

    Au cœur de tout système identitaire, il y a toujours la place maudite de l'autre, irréductible  toutes assignation et vouée à la honte d'être soi. 

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