• Randall - Si vous avez honte de ce qu'il a peint, c'est pas de chance. Acceptez cette honte. Cela pourrait bien faire de vous une meilleure personne. Certainement, dans cent ans, quand ces tableaux seront accrochés au mur de ce qu'on appellera des maisons dans ce qui restera de ce putain de monde, et que nous serons tous, si Dieu le veut, devenus poussière, alors personne ne pensera le moindre mal de vous sous prétexte que vous figurez dessus. Dans le grand dessein universel, être une note de bas de page de cette histoire-là est plus que ce que nous méritons.

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  • Au début je ne dis rien. Il me traite peut-être un peu trop comme un mioche, mais ça m’est égal. Plus tard, je lui ferai comprendre que je lis des livres, tout ça, et qu’il peut me parler normalement. Du reste, pour le moment, ça me plaît d’être traité comme un gamin. Je passe le plus clair de mon temps à préparer les repas de mon père, ou ses médicaments, à faire des trucs dans la maison, des courses. C’est marrant d’être un gamin pendant un moment, alors je joue le jeu, juste un peu.

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  • Les progrès de l'industrie perfectionnée : Luxe, arts décoratifs et innovation de la Révolution française au Premier Empire retranscrit les interventions d’un colloque qui s’est tenu il y a tout juste 3 ans. Le but était de présenter une vision technique et pragmatique de cette grande question, peu étudiée jusqu'alors, sans laisser de côté les enjeux sociaux et politiques.

    La France d’avant la révolution faisait la part belle aux arts et artisanats de luxe. Rien n’était trop beau pour les monarques et seigneurs. Même aux portes de la banqueroute, l’apparence régnait en maître.

    La révolution, dans un premier temps, rejeta ce qui était vu comme des attributs de privilèges, inutiles et non essentiels. Les efforts se tournaient plus vers les besoins premiers du peuple.

    Seulement, très vite, l’État s’est aperçu que ces arts et cette culture du luxe donnaient à la France un rayonnement et une puissance économique autant que politique, qu’il ne pouvait se permettre de négliger. D’autant plus que l’Angleterre ne tarda pas à prendre la place laissée pendant la révolution : techniques de pointe, premiers pas de l’industrialisation, disponibilité de matières premières grâce aux colonies… La France entreprit alors de soutenir et de remettre à flots les entreprises du luxe, ravies de cette aubaine, mais pas prêtes pour autant à sacrifier la qualité de leurs produits. L’enjeu va être de concilier les intérêts d’État – réussir à adapter les modes de production à une volonté d’industrialisation naissante et permettre au plus grand nombre d’avoir accès à ce luxe (ne rêvons pas : les valeurs à l’achat laissent de côté les trois quarts du peuple !) – et ceux des entreprises dont le seul but est le profit et la préservation de leurs savoir-faire.

    Voilà pour l’idée principale, déclinée, chapitre après chapitre, avec des exemples concrets :

    Les progrès de l'industrie perfectionnée - Collectif -

    – le mobilier de campagne de Napoléon 1er
    – l'horlogerie parisienne
    – le travail du bronze et des maîtres de forge
    – le développement des filatures mécaniques– les bouleversements vécus par l'industrie de la céramique
    – ...

    Il m’aura manqué une aisance en anglais pour bien apprécier trois des entrées de ce livre. Mais pour l’essentiel, je l’ai trouvé intéressant, même si certains chapitres ont retenu plus vivement mon attention, celui sur les papiers peints notamment.

    Merci à Babelio et ses masses critiques pour cet envoi ainsi qu’aux Presses Universitaires du Midi.

    ¤ ¤ ¤

    4ième de couv :

    A la charnière entre les XVIIIe et XIXe siècles, entre la réunion des États généraux et la fin du Premier Empire, vingt-cinq ans s'écoulent pendant lesquels bouleversements politiques, économiques, sociaux et culturels créent un contexte d'instabilité pour le secteur du luxe et du demi-luxe français. Les ateliers et les manufactures sont confrontés à des conditions matérielles et organisationnelles difficiles. Le manque de matières premières, la détérioration des finances et la diminution du personnel en raison du départ des jeunes hommes aux armées ont un impact négatif sur la production artisanale. L'incertitude générale que représente cette période d'instabilité politique et de conflits armés n'empêche pourtant pas l'émergence de modes. De nouveaux marchés s'ouvrent et offrent de riches opportunités aux artistes et artisans pour diversifier et élargir leurs créations. Souvent considérée comme un temps de rupture, en particulier dans le domaine du luxe dont elle remet en cause les fondements, la Révolution française apparaît au contraire comme le ferment d'une évolution vers l'innovation et l'industrialisation. Pluridisciplinaire, croisant l'histoire de l'art, l'histoire sociale, l'histoire économique, l'histoire culturelle et l'histoire des techniques, le présent ouvrage explore les conditions du changement et offre une approche plurielle des arts du décor.

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  • Le long désir - Ananda Devi - Je veux rejoindre mon étoile. Je veux la parcourir de vie et laisser des traînées de sang sur le miroir des sentiments parce que c'est pour cela que l'on est, par pour un sourire pâle d'aube déjà mourante à peine levée, pas pour un soupir crépusculaire que rien de plus sombre que le repas du soir ne tourmente, pas pour un avenir de pain rassis de rêves réduits de chair amortie d'enfants partis

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  • Il me revient - Barbara - Il me revient en mémoire,
    Je ne sais pas,
    Comme un songe,
    Cette histoire.
    Et voilà qu´au loin,
    S´avance
    Mon enfance,
    Mon enfance.

     

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