• La forêt des araignées tristes – Colin Heine –

    La forêt des araignées tristes – Colin Heine –

    Il était glabre et lisse comme l'acier, d'une dureté cruelle. Mais ce furent les yeux du juncker qui la marquèrent au plus profond d'elle-même. On y lisait le droit. Le bon droit. Celui d'un homme qui agit par une conviction trempée dans le sang. Elle vit un instant fugace le monde par ses yeux et comprit, dans l'éclair d'une terreur glacée, que cet homme matait, meurtrissait et assassinait la racaille, le peuple qui réclamait les choses qui ne lui revenaient pas. 
    Or la racaille, c'était elle.

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