• Danseurs : Amber Doyle
                        Travis Knight
                        Airen Koopmans
                        Sonoya Mizuno
                        Louis McMiller

    Chorégraphe : Paolo Mangiola

    ¤ ¤ ¤

    Tell No One c'est Luke White et  Remi Weekes.
    E
    n mélangeant l'art et la technique, ils utilisent la vidéo pour travailler sur l'image, l'espace et le corps.
    Leurs films associent poésie et précision. Ils expriment toujours la beauté avec une légèreté incroyable.

    Ils ont dirigé des films de pub sur la mode avec
    AnOther Magazine ou Nowness et d'autres encore. Ils ont gagné Le Young Director Award aux Lions Cannes en 2012 avec leur film "la Fleur Dynamique".

    Leur travail a été exposé et vu dans des institutions célèbres ou plus modestes, dans le monde entier, du Musée Guggenheim de New York à l'Institut du Film britannique, de Londres.

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  • Oui, je sais ! C'est Lundi chômé et comme hier, le temps est à la pluie...
    Alors se dire que logiquement, à c'te heure, on devrait être au boulot, les yeux sur nos écrans ou la tête dans les chiffres, les contrats ou que sais-je d'autre encore ?

    Se dire que cette semaine qui s'annonce est amputée d'une précieuse journée : celle-ci ! Et qu'on compte bien en profiter, même si...

    Alors, faîtes comme Justin Lawrence Hoyt : Éclatez-vous ! Sous la pluie, la neige, le vent, le ciel rétréci ou le soleil tout juste sorti de son nid... Mais Éclatez-vous !

    Je ne sais pas vous, mais ce type me met une pêche d'enfer !

    Bonne journée à toutes et tous !

     

    No one

    I just want you close
    Where you can stay forever
    You can be sure
    That it will only get better
    You and me together
    Through the days and nights
    I dont worry cause
    Everythings gonna be alright
    People keep talking
    They can say what they like
    But all I know is everything's gonna be alright

    No one no one no one
    Can get in the way of what I'm feeling
    No one no one no one
    Can get in the way of what I feel for you
    You you
    Can get in the way of what I feel for you

    When the rain is pouring down
    And my heart is hurting
    You will always be around
    This I know for certain

    You and me together
    Through the days and nights
    I dont worry cause
    Everythings gonna be alright
    People keep talking
    They can say what they like
    But all I know is everything's gonna be alright

    No one no one no one
    Can get in the way of what I'm feeling
    No one no one no one
    Can get in the way of what I feel for you
    You you
    Can get in the way of what I feel for you

    I know some people search the world
    To find something like what we have
    I know people will try
    Try to divide
    Something so real
    So till the end of time
    Im telling you that

    No one no one no one
    Can get in the way of what I'm feeling
    No one no one no one
    Can get in the way of what I feel for you
    oh oh oh....

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  • Parce que la danse

    Parce que le sable et la mer

    Parce que Xavier Dolan

    Parce que : "On l'a fait combien de fois ? Combien de fois allons-nous devoir le faire ?"

    Parce que c'est tellement ça !

    Concours organisé par Magnum et remporté par Andrew Cummings.

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  • Sur scène, les cases noires et blanches d'un échiquier vieilli, usé, comme abandonné, entre les fils et sur le ring : le Quatuor Debussy. Présence scénique des musiciens, véritables acteurs et collaborateurs de ce projet un peu fou de Mourad Merzouki, au sein de la Compagnie Kafig : "Boxe Boxe" entre Musique classique, Hip-Hop et sport de combat.

    Curieux, me direz-vous ? Pas tant que cela ! J'ai mémoire d'Alexis Philonenko, philosophe, nous décrivant cet espace clos du ring, symbole d'une violence sacralisée, entre dégoût et fascination qui remonte au Pugilat de l'Antiquité, pour finir en combat des nations.

    Comment voir dans la boxe et ses affrontements "de brutes", un univers esthétique ?

    Dans une interview de 2008 au Figaro, à propos de son livre sur Mohamed Ali, Alexis Philonenko disait ceci :

    "Je l'ai rencontré à Miami en 1959. Il boxait encore en amateur. Il avait 18 ans. Il mesurait déjà 1,90 m mais ne pesait pas encore 94 kg, qui sera plus tard son poids de forme. Je l'ai vu boxer incognito et c'était fabuleux. Il dansait. J'ai assisté à une valse sauvage, c'était inouï."
    - Mohammed Ali. Un destin américain -

    Présentation sur Arte, dans Métropolis :

    Cocteau, qui avait pris sous son aile le grand champion noir Al Brown, tombé dans la drogue et la misère, écrivait :

    « Je m'étais attaché au sort de ce boxeur parce qu'il représentait une sorte de poète, de mime, de sorcier qui transportait entre les cordes la réussite parfaite d'une des énigmes humaines : le prestige de la présence".

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  • « Et que l'on estime perdue toute journée où l'on n’aura pas dansé au moins une fois. » Nietzsche

     

     

    Nadia Vadori-Gauthier : une minute de danse par jour

    "Une minute de danse par jour aura un an en janvier 2016.

    Depuis plusieurs mois vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ces danses et à soutenir le projet en m’envoyant des commentaires, des petits mots chaleureux ou en postant des danses sur ma page.

    En janvier 2016, cela fera un an depuis les attentats de Charlie Hebdo et un an que je me suis engagée dans un acte de résistance poétique qui consiste à agir au quotidien une présence sensible dans le monde : Je danse une minute et quelque, tous les jours, dans les états et les lieux dans lesquels elle se trouve, et la poste en ligne le jour-même. Je danse en intérieur ou en extérieur, dans des endroits publics ou privés, seule ou avec d’autres, des inconnus ou des gens que je connais et parfois des amis.
    Je danse comme on manifeste, pour œuvrer à une poésie vivante, pour agir par le sensible contre la violence de certains aspects du monde.
    C’est la réponse que j’ai trouvé pour m’impliquer en acte à ma mesure, dans une action réelle, répétée, qui puisse déplacer les lignes, faire basculer le plan ou osciller la norme.

    J’ai été également également inspirée pour ce projet d’une phrase de Nietzsche tirée de Ainsi parlait Zarathustra et qui dit : « Et que l'on estime perdue toute journée où l'on n’aura pas dansé au moins une fois. »
    ça veut dire pour moi qu’il s’agit de vivre, qu’il s’agit de vivre en mouvement, de rester en mouvement.

    J’ai été également accompagnée dans l’élaboration de ce projet par un proverbe chinois : « Goutte à goutte l’eau finit par traverser la pierre. ». Cela veut dire qu’une action minime et répétée peut finir par avoir un grand effet.
    La goutte d’eau, ce sont les danses, quotidiennes, interstitielles, sans armes ni sans boucliers. et la pierre, c’est un certain durcissement du monde(communautarismes, hiérarchies, consumérismes, dogmatismes), et aussi la désolidarisation d’avec la nature et le manque d’une dimension poétique active au quotidien. 

    Alors pour moi , une minute de danse par jour, c’est un engagement esthétique, c’est à dire de la sensibilité, un engagement poétique, éthique et microlitique, qui est radical à la petite échelle qui est la mienne.

    Je continue à danser tous les jours, en pensant à vous, pour œuvrer à une place plus sensible dans le monde, pour qu’il y ait des circulations entres les cases, les catégories, les corps.
    Je parie que c’est possible.

    Chaque jour, tout recommencer à zéro, comme s’il n’y avait jamais eu aucune danse ; tout est à refaire, le corps, la danse ; tout est à danser, à redanser, pour une minute et quelque.
    Danser la vie qui passe et qui vibre dans les interstices du quotidien

    Goutte à goutte l’eau finit pas transpercer la pierre."

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