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Par Liza Helle le 1 Juillet 2016 à 05:50
Aayee, ici, on appelle un chat un chat. Quand on parle, il faut donner leur force aux mots. Ils doivent garder leur saveur… comme le chutney qui assaisonne le poisson bombil. Vous autres, avec vos raffinements de sahebs, vous êtes désespérants… Avec votre langage doux et châtié, vous êtes aussi insipides que des patates bouillies.
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Par Liza Helle le 30 Juin 2016 à 05:31
C'est que... cinquante ans après les faits, on n'a plus envie de parler de certaines choses. Que veux-tu, mon p'tit gars, ça fait remonter à la surface des souffrances, des procès... Parce qu'il y a eu d'énormes scandales, des familles qui ont subi un terrible déshonneur. Même un grand délinquant n'aurait pas écopé d'une peine comme la nôtre. Ils nous ont exilés, mais pourquoi ? On n'avait rien fait de mal, ce n'était que des ragots, c'est tout. Il y a eu des scandales, et une immense douleur pour les familles, parce qu'à l'époque, c'était une honte indescriptible d'avoir un fils comme ça. A notre retour, après les deux ans de surveillance, nous avons tous demandé réparation à l’État : on voulait être réhabilités. Mais personne n'a obtenu quoi que ce soit.
En Italie, il n'y a que de vrais hommes !
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Par Liza Helle le 29 Juin 2016 à 05:50
Si sous cette vaste forêt, il n'y avait eu qu'un souffle familier, je n'aurai rien distingué des ombres qui traversaient tes mains. Pas la moindre résonance n'aurait transmis à ton corps leurs chants. Mais j'avais si peur, et il faut bien faire quelque chose, n'est-ce pas, quand la peur vous oppresse. L'épouvante de me dissiper à jamais dans l'immuable transparence si je ne t'arrachais pas à ce vent, à ce frémissement sinistre, fut telle que je t'ai empoigné. Comme un géant sorti des eaux. Je t'ai amené à la terre, à l'intérieur de moi, au centre de l'entaille, de cet espace vacant dans lequel s'engouffrait alors, en désordre, l'Europe, la nuit, le mensonge, l'espoir et son irrépressible contraire. Si tout ce tourbillon, si cette forêt n'avait pas été là, oui, je suis sûre que je me tiendrais encore debout, debout parmi ceux qui péniblement prétendre avancer.
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Par Liza Helle le 28 Juin 2016 à 06:35
Petite annonce du cœur
Urgent
Cœur pendu à la gouttière
Cherche escabeau
Pour éviter la poussière
Et pouvoir se mettre au chaud
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