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Par Liza Helle le 6 Juillet 2016 à 06:15
Le poids de la mémoire colore le présent. Quand on sort d'une agonie de plusieurs années, on ne peut pas gambader tout de suite. Il faut du temps pour réapprendre à laisser venir le bonheur.
Boris Cyrulnik, "Sauve-toi, la vie t'appelle" - Librairie Mollat :
2 commentaires -
Par Liza Helle le 5 Juillet 2016 à 06:02
J'ai calculé grosso modo, que nous passons un tiers de notre vie à dormir, un tiers à courir derrière la viande, et tout le reste à mastiquer. Où prendre le temps pour méditer ? Ce n'est pas avec cette sorte de remâchage-là que nous ruminerons nos connaissances, assouplirons nos réflexions. Si nous voulons pouvoir considérer nos objectifs avec plus de recul, il faudrait pouvoir reposer de temps en temps nos mandibules. Sans un minimum de loisir, pas de travail créateur, par conséquent pas de culture ni de civilisation.
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Par Liza Helle le 3 Juillet 2016 à 06:05Le fado a une origine maritime, origine qui se devine dans son rythme ondulé, reproduisant les mouvements cadencés des vagues, balançant de bâbord à tribord, […] triste comme les lamentations de l’Atlantique, empreint de l’indéfinissable nostalgie de la lointaine patrie."Canção do Mar" - Dulce Pontes :Fui bailar no meu batel
Além do mar cruel
E o mar bramindo
Diz que eu fui roubar
A luz sem par
Do teu olhar tão lindo.
Vem saber
Se o mar terá razão
Vem cá ver
Bailar meu coração.
Se eu bailar no meu batel
Não vou ao mar cruel
E nem lhe digo aonde eu fui cantar
Sorrir, bailar, viver, sonhar contigo.Je suis allée danser dans mon bateauAu-delà de la mer cruelleEt la mer grondantDit que je suis allée volerLa lumière sans pareilDe tes si beaux yeux.Viens savoir si la mer aura raisonViens ici pour voir danser mon coeurSi je danse dans mon bateauJe ne vais pas à la mer cruelleNi ne lui dis où je suis allée chanterSourire, danser, vivre, rêver... de toi
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