• Les vies de papier - Rabih Alameddine - Je me suis depuis bien longtemps abandonnée au plaisir aveugle de l'écrit. La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème. Je me suis adaptée avec docilité, quoique de manière non conventionnelle, au monde visible, afin de pouvoir me retirer sans grands désagréments dans mon monde intérieur de livres. Pour filer cette métaphore sableuse, si la littérature est mon bac à sable, alors le monde réel est mon sablier - un sablier qui s'écoule grain par grain. La littérature m'apporte la vie et la vie me tue.
    Enfin, la vie tue tout le monde.

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  • Ça n'est pas le vote qui devrait être obligatoire, mais le respect de ses engagements de la part des élus.
    A défaut, le mandat impératif s'impose. Dans ce cas de figure, l'élection désigne un élu qui n'a pas des droits mais des devoirs : en l’occurrence celui de respecter les engagements au nom desquels il a obtenu ses suffrages. S'il manque à sa parole, alors il est destitué en cours d'exercice par l'assemblée lui ayant confié son mandat. C'est donc l'électeur qui contrôle son élu et non l'élu qui enfume son électeur.

     

    Les vrais droits de l'homme :

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  • Ensemble encore - Yves Bonnefoy -

    Et c'est vrai, mon amie, quand tout s'efface
    Quelque chose demeure. Nos doigts touchent
    Conjointement des cordes, dans l'invisible.
    Nos souvenirs, nos désirs, les éveillent.

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  •  

    Personne n'apprend à dire qu'il ne sait ni lire ni écrire. Cela ne s'apprend pas. Cela se tient dans une profondeur qui n'a pas de structure, pas de jour. C'est une religion qui n'exige pas d'aveu.

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  • La femme miroir


    Je ne connais plusLe cauchemard merveilleux - Arthur H. -
    La forme de mon visage

    Je ne connais plus
    Le son de ma voix

    Je suis
    La femme que je regarde
    Et pourtant
    Elle est l'homme que je suis.

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