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Par Liza Helle le 10 Septembre 2016 à 05:00
En Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie.
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Par Liza Helle le 8 Septembre 2016 à 05:03
Je n'ai pas peur
De dire que je t'ai trahi
Par pure paresse
Par pure mélancolie
Qu'entre toi
Et le Diable
J'ai choisi le plus
Confortable
Mais tout cela
N'est pas pourquoi
Je me sens coupable
Mon cher amiJe n'ai pas peur de dire
Que tu me fais peur
Avec ton espoir
Et ton grand sens
De l'honneur
Tu me donnes envie
De tout détruire
De t'arracher
Le beau sourire
Et même ça
N'est pas pourquoi
Je me sens coupable
C'est ça le pireCar je ne pensais pas qu'une autre puisse m'émouvoir, avec ses mots et qu'Ibrahim Maalouf a un souffle d'or :
Et parce que je m'en voudrais de ne pas vous faire découvrir sa voix, si vous ne la connaissez pas. Elle manque.
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Par Liza Helle le 7 Septembre 2016 à 05:51
Pourtant il me fallut des années pour me libérer des érudits, de leur tutelle, de leur sourire supérieur, et revenir à mes amis fidèles qui savaient qu’un homme n’est rien d’autre qu’une pelote de faiblesses et de peurs. Il ne faut pas en rajouter. S’ils ont le mot juste, ils vous le tendent comme une tranche de pain en temps de guerre, et s’ils ne l’ont pas, ils restent assis près de vous et se taisent.
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Par Liza Helle le 6 Septembre 2016 à 05:34
Avec le temps j’appris qu’ils [les érudits] n’étaient pas capables d’être des amis. Ils étaient trop occupés d’eux-mêmes, de leur apparence, du polissage de leurs paroles, pour donner quelque chose à leur prochain. Ils s’appuieraient toujours sur les grands et les bons, et de cette hauteur imaginaire ils jetteraient toujours sur les autres un regard stérilisant.
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