• Les Fourmis - Bernard Weber -En Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie.

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  • Carnets III - Albert Camus -

    Ceux qui ont vraiment quelque chose à dire, ils n'en parlent jamais.

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  • Je n'ai pas peur
    De dire que je t'ai trahiLa confession
    Par pure paresse
    Par pure mélancolie
    Qu'entre toi
    Et le Diable
    J'ai choisi le plus
    Confortable
    Mais tout cela
    N'est pas pourquoi
    Je me sens coupable
    Mon cher ami

    Je n'ai pas peur de dire
    Que tu me fais peur
    Avec ton espoir
    Et ton grand sens
    De l'honneur
    Tu me donnes envie
    De tout détruire
    De t'arracher
    Le beau sourire
    Et même ça
    N'est pas pourquoi
    Je me sens coupable
    C'est ça le pire

    Car je ne pensais pas qu'une autre puisse m'émouvoir, avec ses mots et qu'Ibrahim Maalouf a un souffle d'or :

    Et parce que je m'en voudrais de ne pas vous faire découvrir sa voix, si vous ne la connaissez pas. Elle manque.

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  • Histoire d’une vie - Aharon Appelfeld -

    Pourtant il me fallut des années pour me libérer des érudits, de leur tutelle, de leur sourire supérieur, et revenir à mes amis fidèles qui savaient qu’un homme n’est rien d’autre qu’une pelote de faiblesses et de peurs. Il ne faut pas en rajouter. S’ils ont le mot juste, ils vous le tendent comme une tranche de pain en temps de guerre, et s’ils ne l’ont pas, ils restent assis près de vous et se taisent.

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  • Histoire d’une vie - Aharon Appelfeld -Avec le temps j’appris qu’ils [les érudits] n’étaient pas capables d’être des amis. Ils étaient trop occupés d’eux-mêmes, de leur apparence, du polissage de leurs paroles, pour donner quelque chose à leur prochain. Ils s’appuieraient toujours sur les grands et les bons, et de cette hauteur imaginaire ils jetteraient toujours sur les autres un regard stérilisant.

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