• Boxe Boxe - Compagnie Kafig -

    Sur scène, les cases noires et blanches d'un échiquier vieilli, usé, comme abandonné, entre les fils et sur le ring : le Quatuor Debussy. Présence scénique des musiciens, véritables acteurs et collaborateurs de ce projet un peu fou de Mourad Merzouki, au sein de la Compagnie Kafig : "Boxe Boxe" entre Musique classique, Hip-Hop et sport de combat.

    Curieux, me direz-vous ? Pas tant que cela ! J'ai mémoire d'Alexis Philonenko, philosophe, nous décrivant cet espace clos du ring, symbole d'une violence sacralisée, entre dégoût et fascination qui remonte au Pugilat de l'Antiquité, pour finir en combat des nations.

    Comment voir dans la boxe et ses affrontements "de brutes", un univers esthétique ?

    Dans une interview de 2008 au Figaro, à propos de son livre sur Mohamed Ali, Alexis Philonenko disait ceci :

    "Je l'ai rencontré à Miami en 1959. Il boxait encore en amateur. Il avait 18 ans. Il mesurait déjà 1,90 m mais ne pesait pas encore 94 kg, qui sera plus tard son poids de forme. Je l'ai vu boxer incognito et c'était fabuleux. Il dansait. J'ai assisté à une valse sauvage, c'était inouï."
    - Mohammed Ali. Un destin américain -

    Présentation sur Arte, dans Métropolis :

    Cocteau, qui avait pris sous son aile le grand champion noir Al Brown, tombé dans la drogue et la misère, écrivait :

    « Je m'étais attaché au sort de ce boxeur parce qu'il représentait une sorte de poète, de mime, de sorcier qui transportait entre les cordes la réussite parfaite d'une des énigmes humaines : le prestige de la présence".

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