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Suis-moi, lecteur ! Qui t'a dit que l'amour véritable, fidèle, éternel,
cela n'existait pas ! Le menteur, qu'on lui coupe sa langue scélérate ! Suis-moi, mon lecteur, et nul autre que moi, je te le montrerai cet amour !
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Les "boîtes à bébés" ont toutes une histoire. La grande histoire n'est-elle pas faite des petites histoires ? Vous croyez vivre dans le présent mais le passé vous colle comme votre ombre.
Je me suis renseigné. En Europe, au Moyen Âge ou dans ces eaux-là, il y avait déjà des "boîtes à bébés". On les appelait des tours d'abandon ; une trappe ouvrait sur une boîte tournante au mur d'un couvent ou d'un monastère, et vous pouviez faire passer un bébé à l'intérieur en priant pour que Dieu en prenne soin.
Sinon, vous pouviez aussi l'abandonner dans ses langes au milieu des bois pour que les chiens sauvages ou les loups l'élèvent. L'abandonner sans lui laisser de nom, mais avec un début à l'histoire.
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Chacun fait ce qu'il peut avec sa vie, son être intérieur,
ses influences, les pays où il a vécu,
chacun de nous est différent et choisir ce qu'il veut être.
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Quand j'étais petite, j'avais l'habitude d'asseoir mes poupées autour de moi pour leur raconter des histoires. Ma mère, à chaque fois qu'elle me surprenait, me grondait en me disant que je racontais des mensonges. Je ne faisais pas la différence entre un mensonge et une histoire imaginaire, j'avais donc un sentiment de culpabilité très fort. (...) Elle m'a dit que les gens comme nous n'écrivent pas, les gens comme nous, ça veut dire les femmes, les Noirs, les habitants des petits pays. Cela a pesé sur moi, tout le temps. Il y a eu un grand malentendu entre l'écriture et moi, que le prix a dissipé.
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J'ai pris conscience très jeune que les mots peuvent sauver. Même si je me préoccupais assez peu de la forme, il y avait la volonté très forte de mettre des mots sur des choses, des situations, qui faisaient partie de ma vie, qui généraient de la souffrance, qui me semblaient plus faciles à apprivoiser dès lors qu'on pouvait les nommer.
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