• Les confessions de Fannie Langton - Sara Collins -

    "Oh Frances, Frances, ne penses-tu pas que chacun devrait lire un poème par jour ? On ne peut pas vivre que de romans ! "
    Elle avait raison. Un roman, c'est un long verre tiède, un poème, c'est une flèche dans le crâne.

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  • Les confessions de Fannie Langton - Sara Collins -Que voudriez-vous que l'on se rappelle de vous ? Si vous aviez une dernière page et une dernière heure, qu'écririez-vous ? Voici ce que j'ai choisi. Un récit de moi-même. J'ai aimé deux choses : les livres que j'ai lus, et les personnes qui les ont écrits. Car, malgré le cas qu'on en fait, la vie n'a pas de sens, mais les romans nous permettent de croire que, en fait, elle est quelque chose.

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  • Attitude Body Positive - Elodie Sillaro -J'essaie de montrer une autre image de la sportive, loin des photos parfaites de fit-girls. Etre sportive, c'est tout bonnement faire du sport et prendre soin de soi, c'est se bouger pour se sentir bien dans sa tête et dans son corps. Se bouger non pas pour être différente mais pour être soi. Je n'ai plus peur de surmonter les obstacles dans le sport comme dans la vie. J'accepte mes formes et j'apprends beaucoup sur moi. Le sport, c'est un échantillon de la vie. On est confrontée à beaucoup de choses en une séance : la mise à nue (souvent, on ne se maquille pas, il faut se changer dans les vestiaires), puis l'effort, le dépassement de soi mais aussi la fierté de se dire qu'on l'a fait. Oui, on peut le faire ! Le sport a vraiment changé ma vie.

    Attitude Body Positive - Elodie Sillaro -
    Témoignage d'Anne-Laure.

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  • Tous les matins, il faut se demander : Qui suis-je ? Un corps ?
    Une fortune ? Une réputation ?
    Rien de tout cela.
    Qu'ai-je négligé qui conduit au bonheur ? 

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  • Eurodance - Aurélien Bellanger - Voici un petit livre qui reprend la première partie d'une pièce de théâtre écrite par Aurélien Bellanger et mise en scène par Julien Gosselin : 1993. 

    Aurélien Bellanger met en lumière, à travers la ville de Calais (son tunnel, sa jungle), une Europe prise au piège de ses illusions.

    Calais est moins la porte de l'Angleterre qu'un portail irréversible vers le futur - l'ultime stade du grand projet de modernisation de l'Europe.
    C'est à Calais que le monde est devenu absolument moderne.

    Une Europe qui a cru en un monde nouveau, un monde où les Européens inventeraient des règles nouvelles et pourraient faire fi de l'Histoire et de la Géographie pour relier les êtres et abolir les frontières (géographiques et culturelles). 

    Les Européens de l'âge du tunnel avaient grandi dans la paix. Soixante-dix ans de paix. Une paix immense, une paix continentale. 

    La péninsule européenne s'était vitrifiée dans un ensemble d'institutions bienveillantes et de traités régulateurs. 

    L'Europe était le lieu où la guerre était sortie du monde. 

    Une génération de Playmobil. 

    Le verre brisé de l'histoire redevenu du sable.

    Mais une Europe vite rattrapée par la réalité, par cette mondialisation qui a ouvert une guerre d'un autre genre. 

    Nous pensions que les villes, longtemps fermées et fragiles comme des œufs, étaient enfin rendues au ciel (...) avaient enfin abandonné leurs formes défensives. Sans vouloir nous apercevoir que l'Europe est devenue folle, devenue hostile et malveillante. Les normes de sécurité des grands aéroports sont devenues les procédures de contrôle standard des flux humains et logistiques.

    Face à la génération des années 80, qui sait au plus profond d'elle-même qu'elle a participé à l'élaboration d'une chose sans précédent, dans le temps et dans l'espace, et qui reste encore pétrie de toutes ces promesses européennes, il y a la génération des années 93... 

    On ressent cette fracture, cette sorte de nostalgie aussi, mêlée d'incompréhension : Qu'est-ce qui a bien pu foirer dans notre si beau projet ? Comment se peut-il que nous parlions à nouveau de frontière, de sécurisation..., là où nous n'avions à la bouche que les mots de liberté, d'abolition et de renouveau ?

    Les formes recroquevillées et humaines sont apparues, en fausses couleurs, sur les écrans de contrôle.

    Les clandestins de la marchandise, les passagers de la fin de l'histoire.
    Des réfugiés venus d'un monde en guerre et risquant de contaminer le continent de la paix.

    Eurodance, du nom de la musique la plus triste du monde, le bruit d'un univers qui vacille dans le néant. 

    Telle une fuite en avant ?

     ¤ ¤ ¤
    4ème de couverture : 

    L'eurodance est un courant musical transeuropéen contemporain des grandes utopies de la fin du second millénaire : la fin de l'histoire, le traité de Maastricht et le triomphe de la logistique. L'époque est aux grands projets d'infrastructure et à la coopération internationale, au laboratoire du Cern et au tunnel sous la Manche. 
    L'Europe déchirée par l'histoire commence à croire à une paix possible. 
    L'eurodance, la musique de fête de la jeunesse de ces années-là, est pourtant d'une tristesse infinie. 
    L'eurodance est peut-être le dernier grand courant artistique transeuropéen. 
    Ce texte propose de l'entendre comme une élégie européenne. 
    C'est la première partie d'un spectacle appelé 1993, spectacle joué par des acteurs nés cette année-là, et mis en scène par Julien Gosselin.

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