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Il existe des forces auxquelles rien ne résiste. Il existe des assemblées humaines capables de renverser l'ordre injuste du monde.
L'Europe de mon enfance, l'Europe des Douze au beau drapeau bleu, joue exactement ce rôle pour moi : j'ai aveuglément confiance en elle. J'ai voulu, je crois, lui désigner l'existence de la Jungle, dans ce monde qui avait produit la Jungle, avec cette Europe qui l'avait tolérée.
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Il était glabre et lisse comme l'acier, d'une dureté cruelle. Mais ce furent les yeux du juncker qui la marquèrent au plus profond d'elle-même. On y lisait le droit. Le bon droit. Celui d'un homme qui agit par une conviction trempée dans le sang. Elle vit un instant fugace le monde par ses yeux et comprit, dans l'éclair d'une terreur glacée, que cet homme matait, meurtrissait et assassinait la racaille, le peuple qui réclamait les choses qui ne lui revenaient pas.
Or la racaille, c'était elle.
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Les jours fondent en instants
De brèves et de moments
Je ne me connais plus
Tous mes repères perdus
Je croyais voir le monde
Pour ce qu'il était vraiment
Mais son arrivée me tourmente
Et pourtant
Je me croyais plus forte
Usée par notre époque
Mes plaies s'ouvrent pour lui
Ne faut-il pas que je m'emporte
Le vent souffle vers l'est
De rires et de caresses
Je tangue autrement
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Curieuse activité solitaire que celle d’écrire. Vous passez par des moments de découragement, vous avez, chaque jour, l’impression de faire fausse route. Et alors, la tentation est grande de revenir en arrière et de vous engager dans un autre chemin. Il ne faut pas succomber à cette tentation mais suivre la même route. C’est un peu comme d’être au volant d’une voiture, la nuit, en hiver et rouler sur le verglas, sans aucune visibilité. Vous n’avez pas le choix, vous ne pouvez pas faire marche arrière, vous devez continuer d’avancer en vous disant que la route finira bien par être plus stable et que le brouillard se dissipera.
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Il m’a tourné le dos sans me dire au revoir. Il s’est éloigné. Il est reparti dans ses regrets et m’a laissé dans les miens. Je savais, comme lui sans doute, qu’on peut vivre dans ses regrets comme dans un pays.
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