• Quand on pense que la vie humaine est née en Afrique, au jardin d'Eden et tout, il n'y a qu'en peignant Dieu en femme noire que cela fait sens. Remplacer les personnages blancs et mâles - les plus représentés - par des gens qui ont, je pense, été les moins représentés peut commencer à reconditionner nos cerveaux pour qu'ils acceptent de nouvelles conceptions de la valeur humaine... 
    Si je peux toucher ne serait-ce qu'un petit groupe de personnes et les valoriser à travers le pouvoir de l'art, alors j'aurai réussi à aider à changer notre façon de voir le monde...

    La création de Dieu - Harmonia Rosales -

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  • Quand ils revinrent chez eux, il s’excusa, lui dit qu’il l’aimait, qu’il ne voulait pas la jeter en bas, qu’il ne l’aurait jamais fait. Elle le crut. C’était la première fois que le beau garçon aux larges épaules qui l’avait invitée à danser, il y avait à peine plus d’une année de ça, se changeait en autre chose. En quelque chose d’obscur, quelque chose qui au fil des années grandirait comme un sosie usurpateur, se substituant à son beau sourire. Ce sourire qui, à la fin, se ranimait seulement lorsqu’il voyait arriver ses enfants en visite.

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  • Toutes les vagues de l'océan - Victor del Arbol -

    La joie était une arme contre laquelle les puissants ne pouvaient rien.

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    On ne peut pas être sur tous les fronts en même temps... C'est...un dépeuplement de la vie quand même. Quand je pense à ma vie, je pense que j'ai été quand même très absente.
    Sauf peut-être de l'amour de mon enfant.

    Absente, ça écrit tout le temps, c'est-à-dire, c'est pas seulement quand on écrit, c'est un "quant à soi" qui est complètement impérieux, qui... qui ne cesse jamais qui.... dont on est complètement la proie, la victime, enfin... C'est assez horrible, comment vous dire...
    Après chaque livre je me dis que c'est fini que je ne peux plus vivre comme ça dans cet... cet aparté infernal.

    Il n'y a pas... Il n'y a pas d'écriture qui vous laisse le temps de vivre... Ou bien, il n'y a pas d'écriture du tout. 

    Vous savez c'est ce que je pense, et puis ce que vous mettez dans le livre, ce que vous écrivez, c'est ce qui sort de vous, qui en passe par vous plutôt. Puisque c'est ça en définitif le plus important de tout ce que vous êtes. Vous ne pouvez pas faire l'économie de ça. Si vous faites l'économie de ça en faveur de la vie vécue, vous n'écrivez pas.

    On n'est personne dans la vie vécue, on est quelqu'un dans les livres.
    Et plus on est quelqu'un dans les livres, moins on est dans la vie vécue.

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  • Ama est un film sans parole qui raconte une histoire que chacun peut interpréter à sa manière, selon son propre vécu, tout est suggéré, rien n’est imposé. J’ai voulu mettre dans ce film ma plus grande douleur en ce monde. Pour qu’elle ne soit pas trop crue je l’ai enrobée de grâce. Pour qu’elle ne soit pas trop lourde je l’ai plongée dans l’eau. Je dédie ce film à toutes les femmes du monde.

    Julie Gautier

    Un matin ma sœur m’entendit sangloter sous la douche. Elle tira le rideau, me regarda tenir mon ventre vide étripé et entra pour me prendre dans ses bras.
    Tout habillée. On est bien restées vingt minutes, je crois.
    Sans doute la chose la plus tendre que quiconque ait faite pour moi dans ma vie.

    La mécanique des fluides – Lidia Yuknavitch

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