• 41-PoaVaRVL._SX210_Quand je suis rentré de l’hôpital, le premier geste que j’ai fait en arrivant chez moi a été d’allumer la lumière. Puis la télévision. Ensuite, j’ai pris une bière dans le réfrigérateur. Elle était glacé. J’ai décroché le téléphone et j’ai entendu le bruit de la tonalité. Les choses ne m’avaient pas laissé tomber. Malgré ma longue absence, elles continuaient à marcher. Elles avaient cru en mon retour.

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  • Aujourd'hui, il y a peu de femmes qui ont le budget pour gagner. Il faut que ça évolue, il faut que ça change. On est au ralenti sur ce point-là.
    Alexia Barrier

    Bon vent à ces six femmes qui viennent de prendre le départ : Sam Davies, Isabelle Joschke, Alexia Barrier, Miranda Merron, Claire Pruvot et Morgane Ursault Poupon !

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    Et pour apprendre à lire la vie, il y a les reportages de
    Jean-Paul Dubois. Il est un genre d’orpailleurs des non-lieux, il fouille les alluvions des stations-service, tamise les terres banales, les sèches, les légères et les gluantes, esquivant les tours operators de l’information et cherchant l’actualité où elle n’a pas l’air d’être, dans les interstices des villes, sous les arbres, derrière les temps morts, partout où aucun journaliste sérieux ne songeait à mettre un orteil ; il fuit la comédie concave des conférences de presse pour aller décrocher le combiné d’une cabine téléphonique du Nevada que des gens du monde entier appellent, il ramène l’époque dans ses mains, comme l’enfant creuse ses paumes pour rapporter le plus de billes possible, et elle scintille de quelque chose de si vrai, on a parfois envie de pleurer.

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  • 41H83FLhknL._SX210_Anil était habitué à la chaleur en Inde, mais ici elle était tout autre. À Panchanagar, les matinées étaient fraîches et l’herbe couverte de rosée. Plus tard dans la journée, la brise soufflait dans les palmiers et les cocotiers. Et les jours les plus chauds de la fin de l’été, le ciel se déchirait et les pluies de la mousson s’abattaient, gorgeant d’eau la terre desséchée, trempant jusqu’aux os ceux qui s’étaient laissé surprendre. En Inde, quand la chaleur devenait insupportable, c’était la nature qui décidait d’y mettre un terme, et en attendant les gens se retiraient dans leurs chambres pour de longues siestes. Au Texas, personne n’espérait de la nature un quelconque soulagement ; les gens se l’apportaient eux-mêmes sous la forme de climatiseurs visibles à l’extérieur de chaque bâtiment. En juillet, il faisait si froid à l’hôpital que souvent il devait porter un gilet pour travailler.

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  • C’est une illusion de penser que le miroir aide le danseur. On ne devrait pas regarder le monde par l’intermédiaire d’un reflet. Il faut prendre conscience de sa place dans l’espace. Quelle est la bonne distance entre les différents membres de ton corps ? Comment dois-tu te positionner, quelle distance dois-tu mettre avec les autres ou les objets qui t’entourent ?  C’est là que tu atteins le geste juste et que naît la beauté du mouvement.

     

     

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