• Quelle foudre les frappe tous ces gens persuadés de la valeur de leur travail alors qu’on les croyait sains d’esprit, capables de sentir ce qui n’était pas bon avant même d’aller jusqu’au bout de la première phrase ? Quelle boue épaisse leur ferme les yeux ? Quel aveuglement paralyse leur cerveau ? Quel dysfonctionnement se produit dans leur cervelle ?

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Lettres à Anne (1962 - 1995) - François Mitterrand - Mais ce matin Cocteau est mort. Personnage divers, multiple et incomplet il a marqué les débats de ma jeunesse. Je ne puis me retenir de transcrire ces vers de Plain-Chant, son chef-d’œuvre, tant j’ai la faiblesse d’espérer que vous aimerez ce que j’aime :

    Rien ne m'effraie plus que la fausse
    accalmie d'un visage qui dort ;
    Ton rève est une Egypte et toi c'est la momie
    Avec son masque d'or.
    Où ton regard va-t-il sous cette riche empreinte

    D'une reine qui meurt,
    Lorsque la nuit d'amour t'a défaite et repeinte
    Comme un noir embaumeur ?
    Abandonne ô ma reine, ô mon canard sauvage,
    Les siècles et les mers ;
    Reviens flotter dessus, regagne ton visage
    Qui s'enfonce à l'envers.

    Cher Cocteau dont le visage, à son tour, s’enfonce – mais à l’endroit – comme il convient à la mort et non plus à l’amour.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Dans une société où l'argent n'existait pas, le statut social représentait plus que le prestige, c'était une forme de richesse.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Les dépossédés - Ursula Guin -Il y avait un mur. Il ne semblait pas important. Il était formé de pierres non taillées cimentées sans soin. Un adulte pouvait regarder par-dessus, et même un enfant pouvait l'escalader. Là où il croisait la route, il n'y avait pas de porte, il s'estompait en une simple figure géométrique, une ligne, une idée de frontière. Mais cette idée était réelle. Elle était importante. Durant sept générations il n'y avait rien eu de plus important au monde que ce mur.

    Comme tous les murs, il était ambigu, avec ses deux côtés. Ce qui se trouvait à l'intérieur et ce qui était à l'extérieur dépendait du côté du mur d'où l'on regardait.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Les enfants de la terre, tome 6 : Le pays des grottes sacrées - Jean M. Auel - Franchement, je suis assez partagée après la lecture de ce dernier tome. Face au réel plaisir de retrouver Ayla, Jondalar, les Zelandonis et la multitude de personnages qui compose cette série superbe, un profond ennui m’a traversé à intervalle régulier que seul un réel désir de découvrir la fin de cette saga m’a fait ignoré. Beaucoup de redites, de descriptions,... même si tout cela est fort bien écrit, j’ai trouvé que cela alourdissait la lecture.
    200 pages en moins n’auraient pas été de trop.
    Vous allez me trouver dure, mais je le pense sincèrement.

    Ceci dit, comme beaucoup d’autres lecteurs, le savoir avant, ne m’aurait pas empêché de lire Le pays des grottes sacrées tant je ne me voyais pas faire l’impasse sur ce dernier tome.

    Les Enfants de la Terre, tome 6 : Le pays des grottes sacrées - Jean M. Auel - Voilà pour le point négatif (mais qui aura beaucoup compté dans mon appréciation) car pour le reste, on ne peut que saluer le génie et la passion d’Auel qui sait vraiment retranscrire ses recherches menées sur nos lointains ancêtres, les récentes découvertes et la beauté des sites préhistoriques qu’elle a visités, accompagnée de nombreux experts en ce domaine.

    Beaucoup des préoccupations des Zelandonis mises en lumière par l’auteure semblent tellement proches de ce qui aurait pu être, qu’on en vient à s’imaginer les choses comme elle nous les livre : le chamanisme, les structures et le mode de fonctionnement des différentes cavernes (social, économique, …), les mouvements de populations (les causes, leurs conséquences), sans oublier la signification des peintures rupestres auxquelles elle donne vie, au fur et à mesure de la formation d’Ayla.

    Les Enfants de la Terre, tome 6 : Le pays des grottes sacrées - Jean M. Auel -

    Les personnages et l’histoire passent donc en second plan dans ce dernier tome, tout entier voué à la beauté et au mystère des grottes sacrées…

    Les Enfants de la Terre étaient heureux, la Mère pouvait se reposer un peu.

    ¤¤ ¤

    Les Enfants de la Terre, tome 6 : Le pays des grottes sacrées - Jean M. Auel -

    4ième de couv : 

    La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par une tribu Neandertal a fait bien du chemin depuis Le Clan de l'Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures publié il y a maintenant trente ans. Ayla vient de mettre au monde une petite fille prénommée Jonayla, et a été peu à peu adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la Neuvième Caverne, la choisit pour lui succéder un jour. Pour parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite des nombreuses grottes ornées de la région, l'occasion pour l'apprentie Zelandoni de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Cette formation, jalonnée de rites de passage, n'a rien d'une promenade de santé, et Ayla devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d'épouse et les exigences de son apprentissage ? L'amour de Jondalar et d'Ayla résistera-t-il à tant d'épreuves ?

    Partager via Gmail Pin It

    4 commentaires