• La métamorphose - Franz Kafka -Mes chers parents, déclara la sœur en frappant de la main sur la table par manière d'introduction, cette situation ne peut pas durer. Si vous ne vous en rendez pas compte, moi je le sens. Je ne veux pas prononcer le nom de mon frère en parlant du monstre qu'il y a ici, je vous dirai donc simplement : il faut chercher à nous débarrasser de ça.
    Nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour le soigner et le supporter ; je crois que personne ne pourra nous adresser le moindre reproche.

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  • Au revoir là-haut - Pierre Lemaître -

    "Je te donne rendez-vous au ciel où j'espère que Dieu nous réunira. Au revoir, là-haut, ma chère épouse..."
    Derniers mots écrits par Jean Blanchard le 4 décembre 1914

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  • La science doit se tenir debout, sans la contrainte ni l'obsession d'être immédiatement rentable, veillant tel un guetteur sur l'écosystème et sur l'humanité.

    (...)

    Il faudra peut-être inventer des espaces de liberté publique permettant que les applications de la recherche en biologie ne se décident pas toujours sans consultation des citoyens.

    ¤ ¤ ¤

    Audition du mathématicien Cédric Villani à l'Assemblée Nationale, le 19 novembre 2012 :

    Tout part de l'affaire Séralini : le Haut conseil des biotechnologies, mandaté par le gouvernement, a réfuté en 2012, les conclusions de l'étude de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM, en pointant des limites (tout aussi présentes dans d'autres études "pro-OGM" mais que la commission n'a pas relevées chez ses dernières).
    S'ouvre alors un débat passionné et passionnant, que l'on soit "pour" ou "contre". Cédric Villani évoque la notion d'éthique en science, l'importance du débat contradictoire, la formation d'un consensus scientifique, ainsi que la qualité de l'information livrée au public.

    Cela dure 12'49, mais c'est tellement intéressant que vous ne les verrez pas défiler.

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  • Le mal réside dans les mots que la tradition a voulu absolus, dans les significations dénaturées que les mots continuent à revêtir. Le Mot amour mentait, exactement comme le mot mort. Beaucoup de mots mentaient. Ils mentaient presque tous. Voilà ce que je devais faire : étudier les mots exactement comme on étudie las plantes, les animaux… Et puis, les nettoyer de la moisissure, les délivrer des incrustations des siècles de tradition, en inventer de nouveaux, et surtout écarter pour ne plus m’en servir, ceux que l’usage quotidien emploie avec le plus de fréquence, les plus pourris, comme : sublime, devoir, tradition, abnégation, humilité, âme, pudeur, cœur, héroïsme, sentiment, piété, sacrifice, résignation.

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  • I come back !

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