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En hommage à tous ceux qui sont tombés à Orlando...
Choreographer - Tyce Diorio - @tycediorio
Dancer - Kent Boyd - @Kent_Boyd
Dancer - Will Johnston - @willearnston
Music - X Ambassadors - @XAmbassadorsUnsteady
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Mama, come here
Approach the pier
Daddy, I'm alone
'Cause this house don't feel like home
If you love me, don't let go
If you love me, don't let go
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Mother, I know that you're tired of being alone
Dad, I know you're trying to fight
When you feel like flying
But if you love me, don't let go
If you love me, don't let go
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
Hold, hold on, hold on to me
'Cause I'm a little unsteady
A little unsteady
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C'est que... cinquante ans après les faits, on n'a plus envie de parler de certaines choses. Que veux-tu, mon p'tit gars, ça fait remonter à la surface des souffrances, des procès... Parce qu'il y a eu d'énormes scandales, des familles qui ont subi un terrible déshonneur. Même un grand délinquant n'aurait pas écopé d'une peine comme la nôtre. Ils nous ont exilés, mais pourquoi ? On n'avait rien fait de mal, ce n'était que des ragots, c'est tout. Il y a eu des scandales, et une immense douleur pour les familles, parce qu'à l'époque, c'était une honte indescriptible d'avoir un fils comme ça. A notre retour, après les deux ans de surveillance, nous avons tous demandé réparation à l’État : on voulait être réhabilités. Mais personne n'a obtenu quoi que ce soit.
En Italie, il n'y a que de vrais hommes !
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Si sous cette vaste forêt, il n'y avait eu qu'un souffle familier, je n'aurai rien distingué des ombres qui traversaient tes mains. Pas la moindre résonance n'aurait transmis à ton corps leurs chants. Mais j'avais si peur, et il faut bien faire quelque chose, n'est-ce pas, quand la peur vous oppresse. L'épouvante de me dissiper à jamais dans l'immuable transparence si je ne t'arrachais pas à ce vent, à ce frémissement sinistre, fut telle que je t'ai empoigné. Comme un géant sorti des eaux. Je t'ai amené à la terre, à l'intérieur de moi, au centre de l'entaille, de cet espace vacant dans lequel s'engouffrait alors, en désordre, l'Europe, la nuit, le mensonge, l'espoir et son irrépressible contraire. Si tout ce tourbillon, si cette forêt n'avait pas été là, oui, je suis sûre que je me tiendrais encore debout, debout parmi ceux qui péniblement prétendre avancer.
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Petite annonce du cœur
Urgent
Cœur pendu à la gouttière
Cherche escabeau
Pour éviter la poussière
Et pouvoir se mettre au chaud
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Je ne savais pas que ce livre mettrait tragiquement fin à un rêve de gosse : vivre dans une cabane, retirée du monde, au beau milieu de la forêt. Robinson a son île, Tesson, sa Taïga et moi, j’avais encore il y a quelques jours, ma cabane en bois dans la forêt des Landes, entre Pindères et Pompogne. Mais depuis ma participation à la lecture commune de Faërie de Raymond Elias Feist, je n’en suis plus tout à fait sûre. Certes, je connais le bruit de la forêt, les sifflements du vent dans les branches, les troncs qui craquent, les animaux qui rampent, ceux qui piquent et ceux qui nous évitent, mais ça ! Je ne connaissais pas… Pas encore.
J’avais bien compris que cela me ferait flipper, que sous couvert d’un titre que n’auraient pas renié mes cousins les bisousnours, se cachait une réalité tout autre. Je m’étais donnée une limite : les cent premières pages et si je vire au bleu, la peur brandissant sa couleur, je ferme, m’excuse platement et déclare forfait par abandon.
Toi qui l’a déjà lu, tu rigoles en coin, parce que tu sais ! Et toi qui lis sans connaître, tu dois trouver cette entrée en matière très légère pour ne pas dire « cavalière ». Et tu auras raison. Parce que ce n’est pas comme cela que les choses se passent, ce n’est jamais comme cela dans la vraie vie ; les livres ont raison de nous plus souvent que nous d’eux, mais c’est un autre débat que je n’ouvrirai pas. Pas maintenant.
Je cause, je cause, et avec tout cela je ne t’ai pas encore parlé de l’intrigue, de cette fameuse couleur de la peur, de l’angoisse qui prend son temps (elle s’en fout, elle n’est pas pressée, elle sait qu’elle aura tes tripes) et de ce monde des fées, que n’auraient pas renié un Poe ou un Gaiman. Mais voilà, tout le souci est là : si je commence à te raconter l’histoire, à m’aventurer avec toi sur la colline du roi des Elfes et aux abords du pont du Troll, à tremper mes jolis petits orteils à côté des tiens dans le ruisseau qui sourd, mais je fous tout en l’air, je te gâche ton futur voyage dans cet univers, un peu comme si tu briefais Alice, juste avant sa traversée du miroir. Je ne veux pas être responsable de ce gâchis-là ! Alors, tu comprends, je tourne autours, je fais celle qui… mais au fond de moi, c’est que je les sens encore : ces foutus nœuds dans l'estomac et ce trouillomètre à zéro.
Ce n'est rien, juste un coup de froid dans le cœur.
Ça aide pas à conter des histoires de fées tout cela, mais je peux quand même essayer :
Il était une fois, la famille idéale (entre Ingalls et Beaumont), qui décide de s’arracher au tourbillon sans fin de la vie new yorkaise pour venir se ressourcer dans la maison Kessler, une ferme isolée à l’orée des bois. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes : les garçons jouent au base-ball, la plus grande tombe amoureuse, le papa écrivain, écrit ; seule la maman est à deux doigts de regretter ce départ, mais toute la famille semblant comblée, elle finit par se réjouir. Ils font la connaissance de deux universitaires qui s’intéressent pour leurs recherches à l’ancien propriétaire de la maison ; ils dissertent sur les légendes passées, sur ces celtes porteurs de mythes et de récits dont la magie n’a d’égal que la cruauté. D’ailleurs, cette forêt en aurait été le théâtre ! Des légendes ? Ça, c’est ce qu’on dit pour que les gens cessent de s’y aventurer. Plus les histoires sont vieilles, moins on y croit. Et plus elles sont belles… Mais quand elles sont terribles, angoissantes et meurtrières, on ne pense pas aux elfes. Encore moins aux fées. Pas tout de suite. Pas la première fois, alors on…
Tu as entendu là ? Ce craquement ? Non... Et cette odeur ? C’est quoi ? Dis-moi ? On dirait un mélange de fleurs et d'épices ? Hein ? C'est ça, tu crois...
Oublie ! Oublie tout ce que je viens de te dire…
Les fées sont des petites amours douces et charmantes. Les mages sont des êtres vénérables et puissants ! Seuls les trolls sont méchants et vicieux. C’est bien connu !
D’ailleurs, c’est pas moi qui ais eu l’idée de propager cette lecture, c’est Ange et Siabelle, je peux te mettre un lien vers leurs profils, si tu veux, d’ailleurs elles ont lancé un fil sur le forum « Science-Fiction et Fantasy » de Babelio, c’est « Lecture Commune : Faërie de Raymond E. Feist ». C’est ici, je te mets le lien, mais lui dis surtout pas, car c’est pas trop porteur de dénoncer les copines. En règle générale, ça le fait pas du tout et ça risquerait de me mettre au banc de la communauté babéliote et ça, à six jours de me rendre au pique-nique de Lyon, j’supporterais pas !!!
Si cela marche pour toi. On fait comme cela ! T’oublies. T’oublies tout !
Et on est bien d’accord : je-ne-t-ai-RIEN-dit !
¤ ¤ ¤ ¤
4ième de couv :
La maison du vieux Kessler était perdue dans les bois...
Une ferme splendide et pleine de recoins, où Phil et Gloria pensaient trouver le calme, loin de la ville et de l'agitation. Mais ce que trouvent leurs trois enfants est bien différent : d'étranges histoires de clairières hantées, de lueurs qui dansent dans la forêt et de trésors enfouis...
Tout un monde secret, enchanté par l'ancienne magie celtique et habité par de mystérieuses présences. S'agit-il des fées et du vieux peuple des légendes? Ou d'êtres plus dangereux, animés de désirs inquiétants ?...
Bientôt, ce qui avait la couleur du rêve se change en un terrifiant cauchemar. Des puissances oubliées se sont réveillées et convoitent les enfants. Pire encore: leurs âmes.
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