• Nora - Léa Mazé -- Mais on meurt pas forcément pendant la guerre ?
    - Ha ha ! Non ! Sinon il n'y aurait plus personne sur la terre ! C'est très dur, il y a toujours beaucoup de morts... Mais il reste aussi beaucoup de vivants. Même dans les soldats, il y en a plein qui ont été soignés ou qui n'ont jamais rien eu.
    Tu sais mourir à la guerre c'est très triste, mais le plus dur c'est d'être vivant à la guerre. Le plus difficile c'est de rester et de voir tout ça... de... de voir tout s'effondrer autour de soi sans pouvoir faire quoi que ce soit.

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  • Voilà ! S’il y a une chose à laquelle j’ai du mal à résister, que ce soit à lire ou voir, c’est bien les histoires d’amnésie. C’est un peu comme les Marvel, cela exerce sur moi une attraction irrépressible, et « y’a pas », faut que je lise ou regarde si par hasard, un tel récit pointe le bout de son nez sous le mien ! Alors, forcément, une telle addiction ne peut conduire toujours à une envolée lyrique, et parfois, la chute est sévère. J’ai mémoire de grands moments de solitude, qui ont parfois donné lieu à des fous rires nerveux - de défense, évidemment - devant quelques niaiseries dont je me serais somme toute, bien passée. Mais que voulez-vous, quand le compulsif dicte la raison, il faut s’attendre parfois à de belles déconvenues.

     

    Mais que nenni pour cet opus ! Et pourtant, c’était pas gagné…

     

    Imaginez-vous que notre chère Christine sort de son sommeil tous les matins sans souvenirs de rien : ses vingt ans en tête, mais quarante sept en corps. Collé à elle, au réveil, un homme qu’elle ne (re)connaît pas. Que faire, me direz-vous dans une telle situation ?

    Avant d'aller dormir - S.J. Watson -

    Et bien, rassembler ses vêtements, courir à la salle de bains pour se rhabiller illico presto et prendre la poudre d’escampette en se jurant de moins picoler la prochaine fois, pour éviter de se retrouver dans le lit d’un « vieux », au lendemain d’une soirée sûrement un peu trop arrosée. Mais voilà, scotchées de part et d’autre sur les murs, elle découvre des photos d’elle avec cet homme, mariage, anniversaires, soirées, virées and co, avec en face d’elle, dans la glace, ses yeux de quarante sept ans rivés, effarés, sur son moi de femme épanouie, petites rides naissantes et mèches grisonnantes en prime…

     

    En gros, sous les photos, écrit en majuscule : « BEN ». C’est le prénom de cet homme, qui va lui expliquer, pour la énième fois, l’histoire qui disparaît de sa conscience tous les matins au réveil : l’accident, ses quarante sept ans, la mémoire qui ne fixe rien, et ce  perpétuel recommencement…

     

    Avant d'aller dormir - S.J. Watson -

    Comme je le disais, ce n’était pas gagné : car nous le vivons, nous aussi, lecteurs, ce replay de tous les jours… matin après matin ! Et cela aurait pu être (peut-être l’est-ce pour quelques lecteurs, d’ailleurs) pesant et décevant. Ce serait oublier le talent de S. J. Watson qui fait que nous ne lâchons rien, page après page, l’angoisse monte, les questions fusent : on mène l’enquête également et on en arrive nous aussi, à ne pas pouvoir dormir, avide de savoir, ce qui a bien pu arriver à notre chère Christine…

     

     "Je me rends compte que le livre que je suis en train d'écrire (...) pourrait être dangereux, aussi bien que nécessaire. Ce n'est pas une fiction. Il pourrait révéler des choses qu'il vaudrait mieux laisser ignorées. Des secrets qui ne doivent pas remonter à la lumière.
    Mais mon stylo continue à courir sur la page."

     

    Dans ce récit, ce n’est pas un rythme effréné d’action qui nous captive et nous tient en haleine, mais une montée progressive d’une angoisse, d’un questionnement liés à toutes ces incohérences entre discours et réalité.

     

     L’idée de départ est originale et a donné lieu à une adaptation ciné avec Nicole Kidman et Colin Firth. Pas si mal, certes, mais j’ai réellement préféré le livre. Ayant beaucoup de mal avec les adaptations, cet avis n’est sûrement pas objectif. A vous de juger !

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    Extrait "Il arrive"

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    Avant d'aller dormir - S.J. Watson -

    4ième de couv :

     Chaque matin, c'est le même effroi. La même surprise.
    En se découvrant dans la glace, Christine a vieilli de vingt ans. Elle ne connaît ni cette maison, ni l'homme qui partage son lit.
    Et chaque matin, Ben lui raconte. L'accident. L'amnésie...
    Ensuite, Christine lit son journal, son seul secret. Et découvre les incohérences, les questions, tout ce qu'on lui cache chaque matin, posément. Peut-être pour son bien... Peut-être pas.

    «Avec une construction qui tient du tour de force, ce livre est un cocktail totalement addictif.» Le Point

    «Un thriller psychologique qui maltraite les nerfs de son attachante héroïne en même temps qu'il joue avec ceux du lecteur.» Le Monde

    «Je n'avais encore jamais vu ça : des heures après avoir fini ce livre, j'avais encore les nerfs à vif !» Dennis Lehane

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  • le secret commercial... C'est la première fois que j'entendais un tel argument concernant les données d'une recherche... Normalement, dés qu'une étude est publiée, n'importe quel chercheur peut demander à consulter les données brutes, pour répéter l'expérience et contribuer au progrès scientifique. Le refus de Monsanto donne immanquablement l'impression que la firme a quelque chose à cacher.

     

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    "En tant que scientifique qui travaille activement dans ce domaine, je considère qu'il n'est pas juste de prendre les citoyens britanniques pour des cobayes." Arpad Pusztai - biochimiste, spécialiste mondial des lectines - 

     

    Marie-Monique Robin, sur l'Affaire Pusztai :

    Si vous voulez plus de renseignements sur l'affaire Pusztai, c'est Ici

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  • Bye bye Geneviève ! - Geneviève Duboscq -Les blessures de mon cœur sont comme celles de mon corps, elles ne guériront jamais complètement, elles non plus. L'homme que je n'ai jamais cessé d'aimer est heureux et c'est pour moi la seule chose qui compte. Nous n'avons vécu ensemble qu'une petite parcelle de notre temps. Heureusement, il nous reste l'éternité.

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    L'ultime combat de Geneviève Duboscq, article Ouest france, 26/09/13 : Cliquez ici

    Bye bye Geneviève ! - Geneviève Duboscq -

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  • Comment vivaient nos ancêtres ? - Jean-Louis Beaucarnot -Imaginez donc une journée sans eau courante, sans eau froide ni chaude, et réapprenez à passer cette journée avec un seul seau d'eau. (...) Remplissez en fait simplement ce seau et essayez de vous contenter de son contenu tant pour faire votre toilette, votre ménage et votre cuisine que pour étancher votre soif. (...) Souvenez-vous qu'au XVIIième siècle, la plupart des gens de la noblesse eux-mêmes, qui représentaient l'élite évoluée du pays, estimaient de très bon ton d'avoir « un peu l'aisselle surette et les pieds fumants ». Souvenez-vous aussi que nos ancêtres consommaient beaucoup de fleur d'oranger et de lavande. Vous comprenez dès lors un peu mieux pourquoi...

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    Survivre une journée au Moyen-Âge  :

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